Ton Coeur, À Jamais

À contre coeur

Ça fait maintenant trois jours que je suis à l'hopital, enfin trois jours éveillé. Mathis vient me voir tous les jours vers seize heurs, son sujet favori était la réconsiliation avec Sidjil. Chose dont j'ai du mal à ne serait-ce qu'imaginer.

Pourtant, malgré toute mes réticences orales, mon cerveau ne fait que de penser à lui, repassant sans cesse la dernière journée que j'ai passé chez lui et le moment où il est entré dans cette pièce il y a maintenant trois jours.

Trois jours que mon corps demande sa chaleur, trois jours pendant lesquels mon coeur lui à trouvé mille et une excuses, trois jours pendant lesquels mon cerveau rêve qu'il repasse la porte de cette pièce. Mais le seul à passé cette porte est Mathis et de temps à autre Lucas.

Cela fait aussi trois jours que mon corps rêve de bouger de ce lit, il rêve de pouvoir ne serait-ce que plié les jambes. Mais étant la troisième fois que je tente de raccourcir ma vie, il ne me laisse bouger que pour la nécessité.

Heureusement pour moi, Mathis à réussit à négocier que je ne reste qu'une semaine ici et qu'il me surveillerait lui même après.

Il est neuf heures deux. L'infermier qui s'occupe de moi va arriver dans une minute.

Neuf heure trois.

- Salut Maxime, alors comment ça va, aucune douleur où envie particulière, me demande-t-il.

- À part l'envie de sortir de ce lit rien à changé depuis hier soir, lui di-je avec un sourire qu'il me rendit.

- je suis heureux de l'apprendre même si je ne peux pas vous aider pour votre demande. Si vous avez le moindre problème bippez moi.

J'aquiesce et il termine avant partir. Il est neuf heure cinq à présent. Je regarde le plafond dont je connait maintenant presque tout les défaults. Je le regarde presque dix heures par jours. La porte de ma chambre s'ouvre. Personne ne doit venir à cette heure-ci normalement.

Je dirige mon regard vers la porte et suis étonné de voir de qu'il s'agit.

- Salut Maxime, me dit-il.

- Salut Nicolas.

- Tu dois être étonné de me voir, et tu dois sûrement penser que je viens pour parler à la place de Sid, mais il n'est pas au courant que je suis là.

- Alors pourquoi tu es là ?

- Je voulais savoir s'il te manquait autant que tu lui manque.

- Pourquoi tu veux savoir ça ?

- Répond à ma question en premier.

- Oui, il me manque énormément mais une partie de moi ne veux pas lui pardonner, une partie de moi n'arrive pas à pardonner le fait qu'il m'aies menti depuis notre rencontre.

- Je sais que c'est compliqué mais s'il ta menti, c'était et c'est toujours pour éviter que tu voies ce qui ce passe dans sa tête.

- Si tu pouvais être plus précis ça m'aiderait.

- Sid à des crises d'angoisses qui peuvent aller jusqu'à l'évanouissement si personne ne l'aide. Il à ces crises depuis à peu près trois ans à cause d'un traumatisme. Ça faisait deux mois qu'il n'avait plus rien eu quand il t'a rencontré, mais quand tu es partit de chez lui le premier jour, il en a refait une. Après, vous vous êtes raprochez et ça l'aidait, il se sentait moins seul. Il se sentait compris, à chaque fois qu'il te voyait ça l'apaisait. Quand tu as voulu mêtre fin à ta vie à cause de lui et que tu ne te réveillais pas, il c'est mit à faire des crises plusieurs fois par jours allant de une à six. Mais depuis que tu lui à dit que tu ne voulais plus le voir. Il ne fait que ça, aujourd'hui il m'en a déjà fait deux alors qu'il est levé depuis une heure.

- Pourquoi tu l'as laissé tout seul ?

- J'ai demandé à Mathis de le surveiller pendant que je venais te voir.

- Pourquoi tu me raconte tout ça ?

- Parce que je sais que tu as aussi dur que lui, tu as beau faire semblant d'aller bien, j'ai un meilleur ami qui fait la même chose que toi. Alors avant que ça ne dégénère réellement, j'aimerais que tu acceptes de lui parler.

- Nicolas, je te suis réellement reconnaissant, de me dire tout ça et d'essayer de me comprendre.

- Je le fait pour mes deux amis. Bon allez je vais te laisser. Tchao.

- Salut, et merci.

Il part et je me remait à observer le plafond, toutes mes pensées sont tourné vers une seule et même personne. Nicolas vient de me donner une énième raison de lui pardonner. Maitenant j'en suis sûre, c'est lui la personne que j'aimais, que j'aime et que j'aimerais toute ma vie. Cette personne qui ne quittera jamais mes pensées. Cette personne, c'est Sid.

Sid, je t'aime.

Je me rendormit sur cette pensée brève mais éternel.

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Petite mise au point sur le passé sombre de Sidjil 👿 et sur les sentiments de Max.

J'espère que vous aimez ma manière d'écrire et que vous kiffez l'histoire. 🤪