Fin 2

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Ça fait un mois que Nico et moi sommes marié, ça fait bizarre de le dire.

Aujourd'hui, on a rendez-vous à l'église, pour aller retrouver tout le monde.

Nico arrive près de moi et me regarde les yeux rougies.

- Ça va aller respire lui dis-je. Il me sourit.

- On y va, me demande-t-il.

J'aquiesce et nous sortons de notre appartement, nous prenons la voiture, sachant que ce n'est pas tout près.

Nous devons aller jusqu'à Toulouse.

Un silence de glace règne dans la voiture, il n'y a pas de musique et nous fixons tout les deux la route. Après une grosse heure nous arrivons.

Il y a beaucoup de personnes, beaucoup trop. Je regarde Nicolas quelques secondes, expire longuement puis sort de la voiture.

Nous cherchons les autres des yeux et ne tardons pas à trouvé un grand groupe avec tout le monde réunis.

Nous nous dirigeons vers eux et les saluons. Lucas me tape le dos et je le lui sourit. Nous discutons quelques minutes puis rentrons dans l'église pour les voir.

Une fois tout le monde installé, je me dirige vers eux, enfin, leurs photos, pour prendre la parole.

- Il y a deux semaines encore, nous avons passé l'après-midi ensemble à quatre, aujourd'hui, nous ne passerons nos après-midi qu'à deux.

je sens les larmes montées mais les réprime.

- Il y a une semaine, j'ai reçu un appel, je venais d'arriver devant l'appart de Maxime et Sidjil.

Une larme perle au coin de mon œil droit

- Quand j'ai décroché on ma donné deux noms suivit du mot décédé.

Une deuxième larme parle sur mes joues.

- Je ne voulais pas y croire alors je suis monté dans leur appartement, mais il n'y avait personnes. J'y suis resté une dizaine de minutes avant d'aller à l'hôpital. Quand je suis arrivé là-bas, on m'a dit que j'étais arrivé en retard de quelques minutes.

Une troisième larme coule le long de ma joue accompagné par une autre.

- Je suis partis vers leurs chambres où deux lits étaient recouvert de draps bleu. Quand j'ai demandé ce qui c'était passé, on m'a répondu accident avec une autre voiture. Quand j'ai discuté avec la police, j'ai compris, il y avait des chances que se soit fait exprès. Une voiture à plus 180 km/h à foncé droit Sur la voiture de Max et Sid dans une rue à sens unique avec une limitation à 30 km/h.

Mes jambes menacaient de me laisser, mais je devais continuer, pour eux et tous ceux présents.

- Je ne veux pas savoir qui c'est, mais je veux qu'il sache que si un jour je le croise dans la rue, je n'aurais aucun mal de me déchaîner.

Je vois Nicolas arrivé, je ne me suis pas rendu compte que mes genoux avait touché le sol. Il m'emmène dehors, m'embrasse puis retourne à l'interieur, c'est à lui de parler à présent, il faut que j'y retourne pour l'aider.

Je reste quelques minutes pour calmer les larmes qui longent mes joues puis je retourne à l'interieur.

Je voit Nicolas retenant tant bien que mal ses larmes pendant qu'il parle.

- Sidjil était mon meilleur ami et la personne qui m'avait aidé quand tout le monde me tournait le dos. Maxime était quelqu'un d'incroyable qui remontait le morale rien qu'avec un sourire. Il avait apporté à Sid, un soutien que personne n'avait réussit à lui donné. Et malgré quelques petites disputes passagères, ils étaient heureux ensemble et s'aimaient. Alors je sais que c'est compliqué, mais il ne faut pas pleuré, je suis certain qu'ils sont morts heureux, ensemble.

Tout le monde applaudit dans cette église ou règne la mort, tout le monde applaudit alors qu'il y a deux morts sous mes yeux.

Je sais que ce que je vais dire est anormal mais je me pose pleins de questions, est-ce qu'ils ont eu peur  ?
Est-ce qu'ils ont eu mal ?
Est-ce qu'ils ont vut la mort arrivé ?

Et sans vraiment le vouloir, petit à petit, l'envie de mourrir aussi me prit la tête.

Nicolas approche et m'enlace.

- Ne pense plus jamais à ça, tu dois rester avec moi. Me dit-il en m'embrassant le front.

Je ne sais pas comment il l'a vut mais je l'en remercie, parce que si il n'était pas là, si il n'y avait personne, je pense que je l'aurait fait, j'aurais pris ma voiture pour ne jamais revenir.

Mais il y a des gens avec moi, je ne suis pas le seul qui va mal et je me doit d'aider les autres autant qu'il m'aide depuis une semaine. Alors je rejoins les autres et nous partons direction ce parc, ce parc où ils nous avaient tous invité pour décorer ce pont, pont que nous allons re-décorer à nouveau.

PDV exterieur

Une vingtaine de personnes étaient au même endroit que leurs deux amis un an au paravant, une vingtaine de personnes était là en train de peindre et de décorer aux couleur de la vie et de l'amour un pont qui avait accueilli tant de haine il y a un an. Ils étaient en train de créer une promesse entre eux, une promesse invisible qui les liaient dans ce parc grâce à cette peinture. Une promesse simple, une promesse durable et qui jamais ne s'effaçera.

Il c'était fait la promesse de ne jamais les oublier et que chaque souvenir resterais à jamais gravé dans les mémoires et dans ce pont qui maintenant étaient remplis d'un amour unique.

Celui de l'amitié.

Fin

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Et voilà, c'est la deuxième fin, j'espère que cette histoire vous aura plus.

Je ne sais pas si je vais en faire une deuxième.

Je voulais vous remercier de m'avoir suivit jusqu'ici et je vous dit à peut-être bientôt chao.

Bon journée/ soirée

Ton Coeur, À JamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant