Imagine Fenrir Greyback

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Je sais que ce n'est pas lui mais c'est comme ça que je le vois si il n'était pas semi-transformé.

Identité : Alix, sorcière / nymphe, 17 ans

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Toute ma vie n'a été qu'un sombre cauchemar. Quand j'étais enfant mes parents ont été assassiné par un groupe de personnes qui ne tolérait pas à leur union. Un sorcier, issu d'une famille de sang-pur, et une nymphe. La seule chose dont je me souvienne c'est qu'ils m'aimaient plus que tout et que quand c'est devenu trop dangereux pour moi, ils m'ont caché dans un orphelinat. C'est à peine quelques jours plus tard que j'ai finis par apprendre leur mort.

C'est à ce moment que ma descente en enfer a commencé. Le directeur de l'orphelinat a fini pa apprendre ma différence et me punissait pour ça. Il était très créatif. Je suis passée par les coups, les insultes, la faim. Les nuits d'orage il m'enfermait dehors, sous la pluie battante. C'est seulement le lendemain matin que je pouvais rentrer. Et même si je finissais malade, je devais encore faire les corvées de tout le monde.

L'année de mes 11 ans j'ai reçu une lettre, ma première. J'ai découvert que mes parents m'avaient inscrit dans une école de magie à ma naissance. Poudlard. J'ai cru que je pourrais enfin être heureuse, je me suis bien trompée. C'est devenu bien pire. J'ai été répartie à Serpentard. Je n'y voyais aucun problème mais ce n'était pas le cas des élèves des autres maisons.

Ça a commencé par quelques blagues, principalement des Gryffondors, puis d'autres les ont suivi. Ce qui n'était qu'un jeu pour eux c'est transformé en harcèlement et les seuls qui me soutenaient étaient les serpents.

Pour en revenir à aujourd'hui, ce qu'ils m'ont fait était la goutte de trop. Un groupe de Gryffondors c'est amusé à me lancer un sort, bien plus terrible qu'il n'y paraît. Me faire vivre mon pire cauchemar, le massacre de mes parents. Cette vision m'a anéanti alors je me retrouve à courir vers le seul endroit où je me sens bien et en sécurité. La forêt interdite. Si seulement je savais ce qui m'y attendais.

Je ne sais pas combien de temps ça fait que je suis là, assise contre cet arbre. Les larmes ont fini par sécher, laissant mes yeux rouges. Je reviens à moi quand je me rends compte qu'il n'y a plus aucun bruit autour de moi, c'est oppressant. En tendant l'oreille, je finis par percevoir des grognements qui se rapproche rapidement de moi.

Oh c'est pas vrai, dites-moi que je rêve. Comment j'ai pu oublier quelque chose d'aussi important. C'est la pleine lune. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit qu'ils arrivent autour de moi. Des loups-garous, une meute toute entière. Je ne peux plus rien faire, ils m'ont déjà vu. Je suis tétanisé mais c'est pire quand je sent un souffle sur na nuque. Il y en a derrière moi et pour qu'il soit seul c'est sans doute l'alpha.

Pourquoi ils n'ont pas l'air agressif ? Pourquoi ils continuent de s'approcher ? Et surtout, pourquoi ils se couchent devant moi ? C'est complètement surréaliste.

??? : Ils ne te feront rien.

Tellement captivé par les loups devant moi, j'ai oublié celui qui était derrière. Et j'avais raison. C'est l'alpha, sinon il n'aurait pas pu redevenir humain pendant une nuit de pleine lune.

Moi : Pourquoi, je demande hésitante.
??? : Parce que c'est l'ordre que je leur ai donné. Regarde moi.

Qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que je prends le risque de faire ce qu'il me dit ? Et si, au contraire je ne fais rien que va-t-il se passer ?

??? :  S'il te plait regarde moi, grogne-t-il en s'accroupissant  devant moi.

Je prends le peu de courage qu'il me reste et relève la tête jusqu'à croiser son regard. À l'instant où s'est fait ses yeux ses mettent à lui et je sent les miens faire de même. Qu'est-ce qu'il se passe ? La seconde qui suit la tête du loup se retrouve dans mon cou et je le sens renifler mon odeur.

Moi : Mais qu'est-ce que vous faites ?
??? : Tu es à moi.
Moi : Quoi ?! Je comprend pas .
??? : Tu es mon âme sœur.
Moi : Mais on ne se connaît même pas. Je ne sais même pas comment vous vous appelez.

Il relève la tête et me fixe. Qu'est-ce qu'il est beau. Par contre il a l'air bien plus vieux que moi.

??? : Fenrir et arrête de me vouvoyer. Le tient c'est quoi ?
Moi : Alix mais ça ne change rien. On ne se connaît pas. Qu'est-ce qui me dit que tu n'es pas comme tous les autres et que tu ne me feras pas souffrir.
Fenrir : Je suis quelqu'un de cruel, violent mais notre lien fait que je ne m'en prendrais jamais à toi même si je ne t'ai pas encore marquée. Mon loup et moi ferons tout pour que tu sois heureuse et en sécurité.
Moi : Ça fera mal ?
Fenrir : Non. Les loups ne marquent que leur âme sœur et seulement si elles veulent vraiment.
Moi : Alors j'aurais le choix ?
Fenrir : Oui, j'attendrais que tu sois prête. Mais il ne faut pas attendre trop longtemps. La marque te protège. La meute te reconnaîtras comme la femelle de l'alpha peu importe leur forme et ils te protègeront autant que moi. Le plus grand risque c'est les autres créatures. Tant que tu n'es pas marqué c'est comme si tu étais libre et certains pourraient te forcer à faire quelque chose que tu ne voudrais pas.

Je ne sais pas quoi penser. Je le sent sincères seulement j'ai toujours cette peur au fond de moi. Je ne supporte plus cette vie, je ne veux plus souffrir. C'est peut-être ma chance. Je me perds dans ses yeux et je me dis que je ne dois pas passer à côté. .

Moi : D'accord ... Tu peux me marquer mais seulement si tu m'emmènes avec toi. Je ne veux pas rester ici, je ne le supporte plus.

Je vois dans ce regard qu'il ne s'attendait pas à ce que j'accepte aussi vite. Une fois qu'il est sûre que c'est ce que je veux, ses crocs apparaissent et il se penche pour me mordre délicatement dans le creux du cou. La sensation est particulière mais ce n'est pas douloureux. C'est même agréable.

Il se retire après quelques secondes et s'assure que je vais bien. C'est le cas, je ne regrette pas. La fatigue me gagne peu à peu. La journée a été éprouvante mais elle se finit bien. La dernière chose que je vois c'est Fenrir me porter et me caler contre lui.

Je ne pensais pas que j'aurai une fin heureuse un jour mais finalement c'est le cas. Il est ma lumière au bout du tunnel.

Recueil d'imaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant