Chapitre 13

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On avait nos nouveaux meubles et notre maison était maintenant bien mieux équipée. Cela nous rendait tout heureuses, mais on était aussi méfiante. Lisa ne se sentait pas très bien, et au bout d'un moment, elle s'était levée et nous avait toutes les trois réunis.
- Je crois que l'on a un problème.
On regardait toutes les trois Lisa, qui semblaient réellement inquiète. C'est Jisoo qui entrait immédiatement en confrontation avec elle.
- Écoute Lisa, on veut bien t'aider, mais un jour il faudrait nous parler.
Lisa soupirait, je la voyais inquiéter, et cela me mettait extrêmement mal. Mais j'étais, pour une fois du même avis que
Jisoo, il faut que les choses avancent, et pour sortir des problèmes, il faut communiquer dessus.- Oui, enfin les filles, j'ai peur qu'il revienne ici.
Je soufflais.
- Bien qu'as, tu fais avec lui, dit nous déjà, et nous allons voir comment on peut faire pour le repousser.
Lisa baissait encore plus les yeux... Alors je lui attrapais les mains, et je tentais de la rassurer au maximum.
- Je voulais la prendre dans mes bras, mais je me posais de multiples questions, dont une qui prenait sa place dans ma tête.
Je baissais aussi mes yeux, à vrai dire, je m'attendais bien à ça. C'est ce que Roseanne ajoutait qui me faisait encore plus mal.
- Ce n'est pas le seul, c'est ça ?
Je voyais Lisa qui commençait presque à pleurer. Je voulais la prendre dans mes bras, mais je me posais de multiples questions, dont une qui prenait sa place dans ma tête.
- Lisa, tu faisais cela avant que l'on ne soit ensemble, ou pendant ?
Je la sentais angoisser, stresser, être de plus en plus mal. Je m'en voulais, mais je me sentais aussi en colère.
- Je, j'ai arrêté dès que l'on s'est mise ensemble... Mais je continuais encore quand tu emménageais ici...
Je ne baissais pas les yeux, je lui faisais se relever les siens. À vrai dire, je mis attendait, il y a là aucune surprise, juste de la douleur.
- Tu faisais cela pour de l'argent ? Ajoutais Jisoo.
Lisa acquiesçait, elle n'a pas à avoir honte, cela me rend juste terriblement triste pour elle.
- Bien, mais comme je suis là maintenant, tu n'as plus besoin de cela, alors on va faire en sorte que tout cela s'arrête.
Je la prenais dans mes bras tout en regardant les deux autres filles. Elles nous souriaient avec un triste sourire, mais elles étaient là, et tout le semblait bien aller tant que l'on était unie.

Le reste de la soirée était calme, on était ensemble en train de nous reposer. Lisa était épuisée, et cela me faisait beaucoup de peine. Finalement, elle aussi vit avec beaucoup de mal, et je me sentais obligé de l'aider. Surtout que maintenant, c'est ma petite amie, alors il ne faudrait pas que notre histoire soit interrompue par ce genre de problème !
Quelqu'un avait sonné, d'un seul coup, nous étions toutes stressées, mais Jisoo avait un aplomb incroyable, et elle était de loin celle qui nous donnait le plus de force.
- J'y vais en premier les filles, suivez moi si vous voulez, mais ne vous en faite pas, je vais vous aider.
On ne disait rien et on se levait afin de la suivre. Elle ouvrait la porte et on l'entendait parler, sans pour autant aller voir de qui il s'agissait, mais on avait bien reconnu la voix.
- Est-ce que Lisa est là.
- Je crois qu'il faudrait que tu la laisses tranquille.
Celui-ci rigolait d'un air diabolique, je trouvais ça ridicule, mais je voyais bien que Lisa était extrêmement intimidé.
- Non, j'ai besoin de la voir, je crois qu'ici, on a tous besoin de la voir hein les gars ?
On entendait derrière plusieurs rires, il n'était donc pas venu seul.
De colère, je fonçais vers la porte et je l'ouvrais en grand, je criais de colère.
- Dégager de la bande de fils de pute ! J'y vais en premier, les filles, suivez moi si vous voulez, mais ne vous en faite pas, je vais vous aider.
Il rigolait à cela, mais ça ne me faisait pas rire, alors je tentais un coup de bluff.
- Mon père est directeur général de la police ! Alors disparaissez ou on vous pourrira sur plusieurs années.
À ce moment-là, il il avait un doute, et je le voyais bien. Je pensais réussir, mais sa peur allait partir, et je n'allais plus rien avoir en main pour le contrer. Plus rien ? Si, il ne va rester que la violence.

Mais la surprise venait du côté de Lisa, celle-ci sortait de la maison, je voyais bien qu'elle avait peur, elle pleurait un peu aussi, mais elle tentait tant bien que mal de tenir le plus possible.
- Partez d'ici je ne veux plus vous voir.
Il la regardait en souriant, satisfait de la voir.
- Bah alors, Lisa, ton amie, nous a menti, tu es bien ici.
Elle avait du mal à parler, je voulais venir à ses côtés, mais je n'avais aucune idée de comment elle pouvait réagir en étant dans cet état, alors le mieux est sans doute que je ne m'en approche pas.
- Partez d'ici je ne veux plus vous revoir...
- Et ton argent ? Demandait-il avec un large sourire. Le garçon lui doit encore quelque chose ?
- Je ne t'en donnerai plus, ça ne sert à rien, je n'en ai plus besoin.
Dans le même temps, je voyais Roseanne rentrer dans la maison de colère, mais que va-t-elle faire ?
- En fait, ce n'était pas une question, il faut continuer notre accord, nous n'avons pas le choix.
On le voyait commencer à être tendu, et j'avoue que cela ne nous aidait pas, cela nous faisait même peur. Bien évidemment, je me reculais tout en m'approchant de Lisa. Je lui attrapais le bras et je la tirais vers l'intérieur. Mais à ce moment-là, on tombait sur Chaeyoung avec une carabine à la main. Elle sortait en grande pompe et les pointait avec son arme.
- J'ai appelé les flics pour qu'ils viennent vous régler votre compte, en attendant, je vais m'occuper de votre cul !
Certains prenaient peur, et reculait tout doucement, mais le chef lui semblait tenir tête. Alors Chaeyoung tira dans le pneu de son scooter. Elle ne loupait pas, on entendait celui-ci se dégonfler alors que le bruit avait résonné dans tout le quartier. Elle se mettait ensuite à crier.
- Cassez-vous de chez moi ou la prochaine vous finira dans le torse !
Et il n'en fallait pas plus pour qu'un à un, se mettent à fuir !
Pendant ce temps-là, j'accourrai vers Lisa en la prenant dans mes bras. Je voyais Chaeyoung rappeler la police. Qui ne tardait pas à arriver.

L'échange était long, très long, mais Lisa tenait bon. J'étais resté à côté tout de long, pour la rassurer, pour éviter qu'elle prenne peur. C'était dur pour elle, très dur, elle en avait souffert, je le sentais bien. J'avais envie d'oublier cela, pour elle, mais je pense qu'il ne faut pas l'oublier, mais faire avec l'accepter. Cela faisait plusieurs mois que ça durait, elle avait pu avoir un peu d'argent, qu'elle avait le droit de garder. Bien sûr, elle portait plainte, et elle était courageuse pour ça. Mais pour autant, je ne la sentais pas en bonne forme.
Le soir était donc déjà là, et la fatigue énorme, je devais me relever le lendemain afin d'aller travailler. Et Lisa elle, devait retourner à l'université. Je la voyais fatiguée, alors je me mettais ave elle sur le lit, et je la prenais dans mes bras.
Elle se laissait porter par mes envies, je croisais mes jambes avec les siennes, et je la serais le plus fort possible.
- Jennie, tu ne vas pas bien ? Pourquoi es-tu aussi tactile ?
Je la serrais encore plus fort, et murmurais dans son épaule.
- Parce que je t'aime.
À ses mots-là, Lisa ne disait plus rien, elle m'embrassait simplement sur la tête, me faisant me rapprocher plus d'elle, alors que c'était impossible. Simplement, après quelques secondes, je sentais qu'elle remontait ma jambe. Celle-ci n'était pas anodine étant donné qu'elle était sur son intimité. Après un coup, deux puis trois, je l'entendais lâcher un discret gémissement. Celui-ci me faisait sourire énormément, et surtout, cela me donnait chaud, très chaud. Alors je relevais la tête et je l'embrassais, d'abord sur la bouche, une fois, deux fois, trois fois puis, dans le cou. Cela la faisait gémir encore plus, alors que dans le même temps, nos mains devenaient rapidement baladeuses. Passant d'une poitrine à l'autre, allant de plus en plus rapidement.
Mais ce soir-là, j'avais envie d'aller plus loin, d'oser un peu plus. Alors, délicatement et lentement, je l'approchais de son nombril et je la passais sous son pantalon. Enfin, pas uniquement, mais à l'intérieur de son sous-vêtement cachant son intimité. Elle gémissait plus fort, et cela s'accentuait quand, soudainement, je la pénétrais avec mes doigts. Lisa commençait à me faire de même, et l'excitation, la chaleur me forçait a aller plus vite, a accentuer le plaisir. Sans rien dire, on s'embrassait, on ne se lâchait pas et on finissait nues. À la fin, au final, on avait tous les deux étés au bout de notre plaisir, et cela nous avait rapprochées plus que jamais.


La lumière (Jenlisa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant