chapitre 19

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                              | PDV Nour|

Ah tante Soraya, qu'elle me manque ! Que j'aurais voulu qu'elle reste avec nous ! Son départ a été le feu vert pour le début de ma souffrance dans cette maison. Pourquoi à chaque fois que le bonheur prend place, le malheur veut s'incruster ? J'étais bien moi avec ma tante, Malik et Malika. Mais bon, je devais rejoindre mon époux et c'est ce qui s'est passé. Comme il l'a promis, Amjad m'a bien accueilli dans ce qu'il appelle enfer. Amjad a tout d'un homme dangereux. Sérieux on dirait un militaire. Je ne connais pas son âge, mais je crois qu'il doit avoir la trentaine comme ça. Il a une forme d'athlète, le regard perçant, les cheveux noirs, il doit mesurer dans les 1m75 ou plus je ne sais pas. Un teint d'ébène étincelant, des yeux marrons clair avec des longs cils,une petite cicatrice en dessous de l'œil assez discrète mais visible de près et une barbe de quelques jours bien tracée.
C'est un homme vraiment beau et charmant mais là n'est pas le plus important car il n'est pas du tout gentil.
Le départ de tante Soraya était trop difficile pour moi mais je peux dire que je ne me sens plus trop seule depuis le jour où j'ai fait la rencontre de cette très chère Fatima. Vous vous demandez peut-être c'est qui cette Fatima? Eh ben c'est la seule domestique que Amjad a bien voulu laisser pour m'aider. N'oublions pas que la maison est très grande, mais depuis que ma tante est partie, monsieur mon mari les a tous renvoyé. Et devinez pourquoi ? Eh ben il n'a plus besoin d'eux disait-il. Je suis là pour ça.

                          |Flashback|

C'était le lendemain du départ de tante Soraya. Je m'étais vraiment habituée à sa présence. La nuit dernière il m'a littéralement chassé de sa chambre. Ça n'était vraiment pas une surprise pour moi. Bon disons que j'étais déjà prévenue. J'étais dans ma chambre entrain de faire le ménage quand je l'entends crier :

-Lui: PETITE !

C'est comme ça qu'il m'appelle, je ne sais même pas s'il connait mon nom enfaite. Mais bon ce n'est pas le plus important.

Je sors en courant pour le rejoindre au salon. Une fois devant lui:

-Moi:  Assalamou alaykoum ! Oui monsieur

Il m'a dit, non! Il m'a ordonné de l'appeler monsieur depuis le départ de tante Soraya. Il me regarde de haut en bas. J'étais vraiment toute petite devant lui. Il ne réponds même pas à mon salam qu'il dit :

-Lui: Je te préviens, tu n'es pas là pour les vacances mais pour le travail. Aujourd'hui c'est toi qui fais la cuisine, j'aurais de la visite et je veux que tout soit impeccable. Les recettes sont collées au frigo. Ah et aussi tu as deux heures.

-Moi: Ma..mais je ne sais pas utiliser, les machines, la batterie de cuisine et .....

-Lui: Chuuut ! Putain tu me fais perdre du temps là. Est-ce que j'ai l'air de m'en soucier? Tu vois bien que non, alors fous-moi la paix et débrouille-toi comme une grande fille. Il te reste une heure et quarante-neuf minutes. Dit-il en s'en allant.

Je sors du salon pour rejoindre la cuisine toute contrit. Il ne m'a même pas laissé le temps de répliquer qu'il avait déjà quitté mon champ de vision.

J'entre dans la cuisine, puis je lis la liste. Je devais faire une entrée, un plat, puis un dessert pour dix personnes et je n'ai que deux heures sachant que je ne sais rien utiliser dans cette cuisine. Si seulement tante Soraya m'avait laissé cuisiner lorsque j'étais chez elle. Au moins maintenant j'aurais su comment m'y prendre, car Je suis sûre que Malika m'aurait tout appris comme elle l'avait fait pour les différents meubles et accessoires de la salle de bain. Chez nous, à la maison, on allume un feu avec du bois et on pose la marmite là dessus et le tour est joué. Voilà comment on cuisine. C'est simple et efficace.
Je me dirige vers une grande boîte noire en fer avec pleins de boutons.

Nour: Ma destinée🪔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant