Nour: Ma destinée🪔

Chapitre 20

Prenez soin de vous, chaque jour est une vie . Disait toujours notre professeur de maths.

-....: Nour

Disait une petite voix de femme au timbre bienveillant et apaisant. Je clignais les yeux et vis cette très chère Fatima à mon chevet. Et bien sûr il m'avait laissé dans la salle de bain. Quelle genre de personne peut faire ça ? Je crois m'être évanouie suite aux atrocités que Amjad m'a fait subir.

-Fatima : Que t'est-il arrivé Nour? Pourquoi es-tu couchée sur le carrelage froid de la salle de bain?

-Moi: Je m'étais évanouie....Dis-je d'une voix faible, presque inaudible qu'on aurait dit un murmure.

-Fatima : Je sais que tu ne me dis pas toute la vérité. C'est encore monsieur c'est ça ? Ça ne fait pas longtemps que je travaille ici mais je sais qu'il peut être si froid et si cruel! Pourquoi fait-il tout ceci ? Tout ça c'est de ma faute. J'aurais dû être là avec toi.

-Moi: Non arrête Fatima. Rien n'est de ta faute, t'aurais rien pu faire. Et alhamdoulillah, à toi il ne t'est rien arrivé. Fatima on ne peut rien faire face à son destin, on ne peut que le subir et espérer un jour meilleur et crois-moi tout a une fin.

J'essuie ses larmes et lui souris faiblement. Il n'y a pas de quoi se sentir coupable. Mais là je sais une chose, c'est que j'ai vraiment une famille maintenant. Parce que être là l'un pour l'autre, s'inquiéter pour l'autre et se soutenir dans n'importe quelle situation: C'est ça être une famille.
Je ne peux que remercier Allah d'avoir mis cette chère Fatima dans ma vie. Le fait qu'elle soit là pour moi me fait vraiment chaud au cœur. Elle me fait penser à ma oukhty, ma Mirah.

Je me redresse avec l'aide de Fatima. Même bouger est un supplice. La douleur et encore la douleur, je ne sentais que ça.
Je me lève difficilement, prends un bain bien mérité, fais mes ablutions et pris fajr. Je descends les escaliers et je me souviens que Fatima devait être à la maison à cet heure. Je me dirige vers la cuisine en pensant à ma vie.
Abandonner devant l'échec. Tel aurait été le choix de beau nombre de filles ayant été à ma place, mais moi je résiste. C'est en creusant dans la boue qu'on trouve de l'or. Je vais creuser au plus profond de ce cœur meurtri jusqu'à parvenir à cet or, le peu d'humanité qui y est caché dedans. Il est peut-être le mal incarné mais dans chaque personne il existe ce petit truc qui fait de nous des êtres humains. Amjad me fait souffrir, ça c'est une réalité mais il existe aussi une autre réalité et cette réalité est que Amjad veut me voir lâcher, il veut que j'abandonne de moi-même. Il veut que je demande le divorce de moi-même et comme ça il n'aura pas de compte à rendre à tante Soraya. Une chose est sûre, malgré son cœur de pierre, malgré qu'il me semble être un homme démuni de tous sentiments humains, il voue un grand respect à tante Soraya. 
Ya Allah ! Je t'ai dit : je souffre. Tu as dit : Et Allah aime les endurants.
Amjad n'était pas mon choix. Je rêvais d'accomplir la moitié de mon dine, me marier à cet homme pour qu'il m'en apprenne plus sur la religion, pour que nous accomplissons ensemble nos prières, pour que nous ayons des enfants pieux. J'en ai rêvé oui, mais malheureusement pour moi, ça ne sera pas pour maintenant, l'homme avec qui je suis marié est un psychopathe de première classe.
À chaque fois que l'envie d'abandonner me traverse l'esprit, ces paroles me viennent en tête : Quelque soit la difficulté, ne jamais lâcher prise. Toute chose qui nous tient à cœur en vaut la peine. Un lâcheur n'aura jamais rien. Persistez, si l'échec se répète alors trouvez votre erreur et recommencez jusqu'à obtenir un résultat parfait. Tel est la nature d'un humain, un humain mentalement fort, peu importe soit-il.
Nul doute, l'espoir est réel .
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera. La patience est dure mais sa récompense est pure.
Chaque jour j'essaie de faire de mon mieux pour devenir une meilleure musulmane que la veille. Le plus dur n'est pas d'être dans le droit chemin, le plus dur c'est d'y rester. Je demande au tout puissant d'augmenter ma foi, qu'il me fasse mourir entièrement soumise à lui et que je puisse réciter la chahada avant ma mort. Nous sommes que de passage sur cette terre mais pourtant nous nous accrochons.
Le plan d'Allah est toujours plus beau que nos désirs.

                     |PDV Amjad|

-Faiz: Patron, ça y est. Mission accomplie, le jaguar est à terre.

Mais ça c'est une bonne nouvelle! Le jaguar est l'un de mes plus grands ennemis. Je m'étais promis à moi-même d'en finir avec lui et c'est fait. Comme vous le savez, chaque boss a son bras droit et le mien c'est Faiz. Faiz, c'est mon gars sûr. Il est fort, loyal, dangereux... Enfaite tout ce dont j'avais besoin. Le plan qu'on avait élaboré pour finir avec le jaguar était un plan risqué. Mais même le mot " risque "connait AMJAD.
J'ai perdu beau nombre de mes hommes mais ça en a valu la peine car j'ai là le jaguar à mes pieds et il n'y a pas plus grande satisfaction que ça.

Je ris à cette victoire qui est mienne et je ris à ma grandeur. C'est peut-être cruel mais c'est comme ça. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Est-ce que je suis possédé? Non! Je vous le dis, je suis le djinn en personne. Je vends la mort, je suis un grand dealer. J'offre la mort et l'enfer. J'irai pas seul en enfer. Allah pour moi? Mon Dieu, je crois en lui bien sûr. Même Iblis lui-même crois en Allah. Mais j'ai pas encore eu le déclic pour tout arrêter. J'aime ma vie. Je suis un boss, j'ai ce que je veux. Les meufs me mangent dans la main, j'ai du pouvoir,de l'argent... J'ai tout, pourquoi me plaindrais-je à Allah?
Je n'étais pas comme ça, mais la vie est si cruelle qu'elle m'a fait comprendre qu'on réussit que lorsqu'on est égoïste. On ne réussit que lorsqu'on place son intérêt personnel au dessus de l'intérêt général.

-Moi: Amenez-moi le corps !

-Faiz : Oui Patron

Il revient quelques minutes plus tard avec le corps du jaguar en sang.

-Moi: (en me servant un verre de whisky) Alors ça dit quoi mon pote?

Je contourne le corps sans vie de cette personne qui avait promis de me voir à terre.
Je prend un des couteaux qui étaient posés sur la table et m'approche de celui-ci.

-Moi: J'ESPÈRE QUE TU VAS POURRIR EN ENFER SAL FILS DE P*TE. Oui brûle en enfer et temps qu'on y est réserve-nous une place aussi. Qui sait ? Peut-être qu'on pourra prendre un verre ensemble une fois là-bas.

Dis-je en implantant le couteau dans sa poitrine pour en sortir son cœur. Une fois mon opération terminée, je regarde son cœur entre mes mains.
Ça y est je l'ai, ce cœur si arrogant et prétentieux est enfin dans ma main. Je le prends et le mets dans une sorte de vitrine comme là où on expose des objets précieux ou fragiles. Après j'appelle Faiz.

-Moi: FAIZ!!!!

-Lui: Oui Patron

-Moi: Sortez-moi ce déchet humain et sers les chiens avec. Ils doivent être affamés les pauvres.

-Faiz:  Oui patron

Il sort et emmene le reste du jaguar avec lui. Quant à son cœur, je vais le garder dans cette vitrine et continuer à contempler ma victoire jusqu'à ce que ce vilain cœur pourrisse et disparaisse sous mes yeux. Le jaguar, le jaguar, le jaguar. Il était si hautain et si fier,de sa personne. Mais hélas, disons que le pauvre il s'est frotté à la mauvaise personne. Hahaha!!!!!!
Maintenant que j'ai fini avec ce fils de p*te, je vais aller me reposer en enfer.

Vous avez peur ?

Non attendez! Vous n'avez rien vu encore.

Mais de quoi parle Amjad ? C'est où ce soit disant enfer dont il parle ?

Pour le savoir, attendez jusqu'au prochain chapitre

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NOUR MA DESTINÉE !!!!!