Chapitre 4. Le signe du destin

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(Aurore) :

Alors qu'ils se dirigeaient vers le jardin, la douce mélodie de la musique s'éloignait doucement, laissant place au doux murmure de la nuit. Les lumières étincelantes du bal masqué s'atténuaient derrière eux, créant un contraste avec l'obscurité du jardin. Alexandre et Aurore trouvèrent un coin tranquille, à l'abri des regards curieux.

Ils s'assirent sur le bord d'une fontaine, les reflets argentés de l'eau dansant doucement à la lumière de la lune. Un léger souffle de vent faisait frémir les feuilles des arbres, ajoutant une dimension enchanteresse à l'atmosphère. Aurore jeta un regard en coin à Alexandre, le regardant à travers les volutes de son propre masque.

Elle se sentait submergée pas des vagues de sentiments et d'émotions intenses depuis que son mystérieux cavalier lui avait révéler son identité.

« Alexandre ! »

Elle avait rêvé secrètement qu'un jour, il vienne spontanément vers elle. Son cœur battait si fort qu'elle craignait qu'il ne l'entente. Elle avait l'impression d'être prise dans un conte de fée, d'être une sorte de cendrillon ayant capté, l'attention du prince de ses rêves. Son sang bouillonnait dans ses veines, brûlait ses joues, et une sorte d'euphorie la prenait aux tripes. Elle souriait aux anges et regardait le ciel étoilé

- Tu es bien silencieuse, aurais-tu perdue ta langue ? questionna-t-il tandis que le silence n'était rythmé que des battements fous de son « palpitant »

Elle se mit à rire se sentant si bête...

- Non elle est rangée dans ma poche ! avoua-t-elle avec une pointe de malice.

- Allons bon, tu es déçue, de ton cavalier masqué ? tu espérais que ce serait l'inconnu, que tu admire tant ?

Elle retint un rire et secoua la tête, elle ne pouvait pas lui dire maintenant, que celui qu'elle admirait en secret depuis quatre ans, s'était lui ! de quoi aurait-elle l'air ? d'une demoiselle de plus qui se pâmait devant « l'archange ». Tout ce qu'elle avait toujours voulut éviter.

- Non, je suis agréablement surprise, tout au contraire... Mais un peu intimidée ...

- Nous sommes de vieilles connaissances, pourtant ? On s'est un peu perdu de vue... Mais je me souviens qu'il y a quelques années, nous avions des échanges assez amicaux ! qu'est ce qui a changer ?

- Je ne pensais pas que tu te rappelais cela ...

- Bien sûr que si ! ...A l'époque, tu envisageais la médecine ...

- C'est cela ! c'était il y a 4 ans, je termine ma quatrième année... !

- Mes félicitations ! Tes parents disent que tu excelles dans ces études...

- Je me donne les moyens de parvenir à mon but ! dit-elle avec simplicité

- Modeste et talentueuse ! dit-il en lui souriant

- Cela nous fait un point commun, lança-t-elle avec spontanéité avant de se mordre la lèvres.

- Oh mais moi, je n'ai pas ton mérites... Mon père est avocat ! J'ai suivi ses traces, écouter ses conseils, partager sa passion ! C'est plus facile la voie est tracée que la tienne, tu dois t'accrochée, il n'y a pas de médecin dans ta famille ?

- Non pas de médecin !

- Tu es donc une pionnière, dans la famille Du Maine !

Elle eut un petit rire bref sous le ton taquin du jeune homme

destins entrelacés - Seconde chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant