Chapitre 13. Paris

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(Alexandre) :

Ils arrivèrent à Paris en fin de journée après plusieurs heures de route. Bien que son attention ait été fixé sur la route il avait glissé ses regards vers sa nouvelle femme à intervalles réguliers. Sa présence à ses côtés le remuait plus que de raison et il se débattait depuis la veille, jour de leur noce, avec des sentiments contradictoires.

D'un côté les souvenirs de ce premier mariage avec Caroline, leur bonheur, leur amour l'intimité de leur couple ... de l'autre son indéniable attirance pour Aurore et les sentiments qui grandissaient bien malgré lui... Malgré leur situation compliquée.

Tout était en réalité très simple, il était tout simplement en train de tomber amoureux... ou plutôt en train de se faire à cette idée puisque le processus avait évolué lentement depuis ce projet de mariage arrangé.

Mais il traînait une culpabilité qui l'empêchait d'avancer... le souvenir de Caroline, leur bonheur, leur vœux d'amour éternel, étaient autant de barrière qui s'élevaient entre lui et Aurore. Il se sentait écartelé entre le passé et le présent.

Il avait toujours pensé qu'il était l'homme d'un seul amour. Qu'on ne se donne qu'une fois pleinement, aussi avoir vu mourir sous ses yeux, celle qui était ce seul et unique amour qu'il avait envisagé, l'avait anéanti.

Mais aurore portait bien son prénom. Elle avait amenée avec elle la promesse d'un renouveau, l'aube d'un nouveau bonheur, d'une nouvelle histoire...Tout ce qui aurait pu se dressé entre eux semblait s'écarter naturellement... Il n'y avait de barrières à franchir que celle de sa culpabilité, son sentiment de perdre complètement Caroline en allant vers elle.

Il souffrait son cœur, son corps vibrait pour Aurore... Sa conscience, le ramenait constamment à Caroline, l'empêchant de s'ouvrir, de tourner la page, d'avancer.

La veille au soir, il avait fui le bonheur comme un lâche. S'était terré dans la chambre d'ami comme un animal meurtri... la chambre avait été refaite, le lit enlever et remplacer. Mais il n'en était pas moins que cela restait les murs qui avait renfermée son intimité avec Caroline...Il ne savait comment dépassé ce rappel cruel et toujours vif de leur bonheur brisé.

Cependant, Paris semblait apporter un souffle nouveau. Les rues animées, les lumières chatoyantes, le soleil de cette fin de journée qui baignait la seine d'une lueur orangée tout appelait à l'aventure, la découverte, la légèreté. Il se gara dans le parking de l'hôtel

Après un voyage chargé d'anticipation et de curiosité, Alexandre et Aurore firent enfin leur entrée à l'Hôtel Maubuisson, un établissement prestigieux niché dans un hôtel particulier du XVIIe siècle au cœur du Quartier latin. Les larges portes en bois massif s'ouvrirent devant eux, révélant une réception richement décorée de tapisseries anciennes et d'œuvres d'art. L'atmosphère respirait l'histoire et le luxe discret.

Le réceptionniste, vêtu élégamment, les accueillit avec un sourire poli et une courbette légère. Après les formalités d'usage, il consulta ses registres et releva la tête avec une légère expression d'excuse.

- Je m'excuse, Monsieur et Madame Duval, mais il semblerait qu'il y ait eu un léger contretemps avec la suite que vous aviez réservée. Malheureusement, elle ne sera pas disponible avant demain matin. Cependant, nous avons une magnifique chambre double disponible pour cette nuit. Elle est également très confortable et joliment décorée.

Alexandre échangea un regard amusé avec Aurore, puis haussa légèrement les épaules.

- Eh bien, dormir sur le tapis dans un hôtel de luxe n'était pas vraiment ce que j'avais en tête !

destins entrelacés - Seconde chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant