destins entrelacés - Seconde chance

Chapitre 17. Rumeurs et doutes

Le procès Hamilton touchait enfin à sa fin, et l'issue semblait en faveur de Lord Hamilton. Les preuves découvertes par Alexandre et Sarah avaient confirmé l'innocence de leur client. Cependant, les dommages collatéraux ne faisaient que commencer.

Les médias s'étaient rapidement emparés de l'affaire, attirés par la renommée d'Alexandre Duval et par les enjeux financiers massifs en jeu. Les journaux, les chaînes de télévision et les paparazzi se bousculaient pour couvrir chaque développement de l'affaire, créant ainsi une pression médiatique sans précédent. Les audiences au tribunal étaient suivies de près par les journalistes, et Alexandre était devenu une figure médiatique incontournable.

Pendant ce temps, la relation professionnelle entre Alexandre et Sarah Kensington devenait de plus en plus étroite. Ils travaillaient en tandem pour défendre Lord Hamilton, partageant des idées, élaborant des stratégies et coordonnant les procédures des deux côtés de la Manche. Cette collaboration était efficace et professionnelle, mais elle alimentait également les ragots.

En effet, Sarah Kensington, éprise d'Alexandre depuis un certain temps déjà, avait commencé à lui envoyer des œillades amoureuses lors de réunions de travail et d'événements sociaux, signes d'une attirance non réciproque. Cela avait attiré les regards de quelques paparazzis avides de scandale et prêt à tout pour alimenter des ragots

C'est lors d'une soirée de cocktail qu'un incident malheureux mit le feu aux poudres... L'ambiance était électrique, les verres se vidaient, et la tension montait. Sarah, dans un élan irréfléchi, avait saisi le bras d'Alexandre alors qu'ils discutaient en aparté. Son geste, motivé par l'alcool et le désir, avait été interprété comme une avance amoureuse, qui avait attiré l'œil d'un vautour paparazzi.

Aussi, quand Sarah s'était approchée davantage, réduisant dangereusement la distance entre eux, leurs regards s'étaient croisés dans la pénombre tamisée de la soirée. Elle avait laissé échapper un soupir involontaire, signe de son attirance non réciproque. Elle avait brisé la distance entre eux de manière impulsive en l'embrassant passionnément. C'est à ce moment-là que le paparazzi opportuniste, caché dans l'ombre, avait réussi à capturer cet instant fugace et à le transformer en un cliché compromettant.

Alexandre, surpris par cette action inattendue, avait été momentanément désarçonné, mais il avait rapidement repoussé Sarah, réalisant la gravité de la situation. Sarah avait immédiatement regretté son geste impulsif, réalisant les conséquences désastreuses que cela aurait pour elle-même, pour Alexandre et pour leurs clients respectifs. Elle avait tout de suite essayé de s'expliquer avec Alexandre, lui avouant ses sentiments, mais aussi sa culpabilité pour cette situation inappropriée.

Cependant, la photo compromettante était déjà en circulation, alimentant les rumeurs persistantes qui entouraient la relation entre les deux avocats.

En une seule journée, les paparazzis avaient rivalisé de sournoiseries pour monter en épingle cette prétendues relations amoureuse clandestine montée de toute pièces. Des photos de Sarah avec un homme inconnu avaient été ressortie pour faire croire à une relation cachée bien plus antérieure à cette soirée. Sarah était traquée, sa vie privée décortiquée.

Il en fut rapidement de même pour celle d'Alexandre son mariage avec Aurore avec l'associé de son père fut mis au grand jour dévoilant les avantage qu'il en retirait, et les motivations d'alliance arrangée qui avait été murmurer par certains membres de la bourgeoisie d'Angers quelques mois plus tôt furent ressortie et remise au grand jour.

Le scandale naissant avait jeté une ombre sur la fin du procès Hamilton, créant une distraction inutile et nuisant à la réputation d'Alexandre.

Pendant ces longs mois de séparation avec Aurore, Alexandre avait réalisé à quel point elle lui manquait. Chaque retour le week-end, épuisé par ses semaines en Angleterre, le ramenait à la douceur de son foyer et à la présence réconfortante de sa femme. Il aspirait à la fin de l'affaire Hamilton pour enfin retrouver sa douce Aurore et partir en voyage avec elle, comme il en avait tant rêvé.