destins entrelacés - Seconde chance

Chapitre 8 : Veille de fiançailles.

C'était la veille de cette grande cérémonie, dans quelques heures Alexandre devrait prendre la route pour rejoindre sa fiancée qui était déjà partie vers la résidence secondaire de ses parents. En attendant il mettait un peu d'ordre dans son bureau et gérait les dossiers urgents qui ne pourrait pas attendre. Il devait également passer chez lui prendre quelques affaires et récupérés ses deux frères qui ferait le voyage avec lui.

La résidence secondaire des Du Maine était choisi pour l'occasion. Située dans la pittoresque ville de La Baule, non loin d'Angers, cette demeure en bord de mer offrait une vue splendide sur l'océan Atlantique. L'air salé et le doux bruit des vagues étaient propices à l'intimité et à la découverte. Après la cérémonie, les futurs fiancés prévoyaient d'y passer quelques jours pour mieux se connaître, loin des tracas du quotidien.

Les familles Duval et Du Maine, en grand complet, se rassembleraient pour témoigner et célébrer cette union naissante. Les rires, les larmes de joie et les souvenirs partagés embelliraient cette occasion.

Les fiançailles, particulièrement dans le milieu conservateur et pieux dont était issus Alexandre et Aurore, revêtaient une grande importance. Pour Aurore et Alexandre, cela marquait non seulement leur engagement l'un envers l'autre, mais aussi leur marche vers un engagement plus profond devant l'éternel : le mariage.

Il quitta son bureau vers 16 heures, il vivait dans un grand appartement qui faisait partir du patrimoine immobilier des Duval. Son grand-père décédé près de dix ans plus tôt le lui avait laissé en héritage. Tout comme il avait laissé d'autres biens à ses frères et cousins.

Depuis près de 8 ans, cet appartement était le refuge paisible d'Alexandre. Niché dans un élégant immeuble, il s'ouvrait sur une cour privée baignée de lumière, où les pots de fleurs de Caroline coloraient toujours l'espace. Les tons neutres des murs mêlaient harmonieusement une élégance classique à un minimalisme contemporain. Le parquet en chêne ajoutait une touche d'opulence.

Le salon, la salle à manger et la cuisine équipée à l'américaine formaient un espace spacieux, meublé avec noblesse et simplicité. La décoration reflétait le goût d'Alexandre pour l'art et les bons livres.

Trois chambres constituaient l'espace nuit. La chambre parentale, close à double tour depuis le décès de Caroline, renfermait encore sa présence et les moments heureux de leur mariage. Incapable de faire face à la douleur des souvenirs, Alexandre dormait dans une chambre d'amis.

Son refuge principal était le bureau, théâtre de ses heures de travail acharné. Ornés de recueils de lois et de dossiers, les étagères symbolisaient son dévouement professionnel. Un portrait souriant de Caroline trônait au centre de son bureau en bois de merisier, semblant toujours lui parler avec ses yeux vifs, ses taches de rousseur et ses cheveux roux flamboyants.

Dans deux mois, Aurore viendrait le rejoindre dans cet appartement pour y entamé leur vie commune. Il devait envisager de refaire la chambre parentale de se séparer de ce lit qui ne pourrait partager avec aucune autre et réunir les effets personnels et vêtements de Caroline pour en faire don. Chose que jusqu'ici, il avait été incapable d'entreprendre.

Alexandre se rendit dans la salle de bain et prit une douche rapide puis revêtit un polo blanc et un pantalon en toile légère et à la coupe classique. Il prépara ensuite une petite valise. Il resterait cinq jours à la Baule avec Aurore, le temps pour eux de partager quelques loisirs et de faire plus ample connaissance, loin de leur obligations respectives.

L'interphone le sonna lui annonçant une visite. Était-ce déjà l'un de ses frères songea-t-il surpris. Il appuya sur le bouton qui ouvrait la lourde porte d'entrée de l'immeuble et descendit les deux marches du Péron qui menait dans la cours la porte s'ouvrit sur Patrick Dewith le frère de caroline et leurs parents Brendan et Kelly