Chapitre 5. Contrat de mariage

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(Alexandre) :

Le mariage fut rapidement dans toutes les conversations. Maître Du Maine outre un diner de fiançailles pour officialisé auprès de leurs familles respectifs envisageait pour sa fille et Alexandre un mariage fastueux mais rapide dans seulement deux mois...

Peut-être craignait-il que les deux jeunes gens ne changent d'avis si les noces tardaient ? Où était-il pressé que toute cette affaire de succession soit réglée. Afin de pouvoir prendre une retraite bien mérité ? Il était plus âgé que clément Duval. Sa santé était fragile depuis quelques mois, et il avait à cœur de mettre ses affaires en ordre rapidement.

Depuis ce jour qui avait scellés leur destins Alexandre n'avait pas pu revoir la douce Aurore en privée. Cependant il était intrigué par l'expression de joie qu'elle avait eu peine à cacher quand, ce projet de mariage arrangé, refuser par son aînée lui avait été proposer. Elle n'avait pas, pu dissimulée, ni son émotion, ni le tremblement de sa voix.

Lui-même avait ressentie une joie, intense et coupable de la voir accepté de l'épouser, sans même une hésitation.

Coupable parce que son cœur, n'appartenait qu'à Caroline que ses pensées étaient encore peuplées de leur années de bonheur, de leur tendre amour, de leurs projets avortés par ce tragique accident.

Coupable, parce qu'il s'était juré de ne plus ouvrir son cœur à une autre et de chérir le souvenir de sa jolie rousse aux tâches de rousseur.

Malgré cela il était touché par Aurore, par sa beauté juvénile, ses idéaux et sa grandeur d'âme. Sa beauté pure, éclatante de fraîcheur !

La soirée au bal costumé lui avait révélé, l'étrange intérêt qu'elle semblait lui vouer, et depuis il n'avait eu qu'un souhait, la revoir seule, sans masque.

Ce lundi-là, Il arriva dans les locaux de Du Maine & Duval sa sacoche de cuir coincé sous son bras. Un milliard de paperasse siégeant sur son bureau en attente. Il s'installa dans son fauteuil de cuir et commença à travailler.

Il avait à peine commencé à se plonger dans un dossier, que son téléphone se mit à sonner sur son bureau.

- Oui ?

- Alex ? c'est Jérémy j'espère que je ne te dérange pas ? J'aimerais qu'on mange ensemble ce midi. Je dois te faire lire le contrat de mariage, que j'ai fait rédiger, pour les closes de la succession de mes parts.

- Très bien ! Mangeons ensemble, alors ! dit Alexandre. Est-ce que mon père sera présent ?

- Si tu le souhaites, oui !

- J'aimerais alors...

- Je te laisse le prévenir ? Alexandre...

- Oui ... on se dit quelle heure ?

- 12h 30 au restaurant habituel.

- On y sera....

Alexandre raccrocha. Un contrat de mariage ? Cela ne lui disait rien de bon ... Il craignait que les conditions s'ajoutent aux conditions dans une valses sans fin ... Que les intérêts du patrimoine primes sur les vies mise en jeu en l'occurrence, la sienne et celle d'Aurore.

Jérémy pouvait être intransigeant pour que les « affaires » aillent dans son sens ! Le téléphone sonna une nouvelle fois, mais ce coup-ci s'était un gros clients de son père qui avait besoin d'un avocat pour son fils et qui avait entendu parler de lui.

Il s'enquit du problème avec professionnalisme. Donna des conseils et chercha dans son agenda afin de lui fixer un rendez-vous dans les meilleurs délais.

destins entrelacés - Seconde chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant