TW : TCA, MUT**ATION
Chemin du retour,
9 : 43 OM,
Batavia, NYI hear them.
They're here.
I feel them.Je les entends. Je le jure.
Je les entends me sussurer ses horreurs, comme si c'était les plus belles lettres assemblés, comme si chaque syllabes poussé par l'amertume, prononcée dans leurs piteuses bouches allaient me pousser à me sentir vivante.
Comme si j'allais finir par leur retourner leurs compliments sinistres, comme si leurs mots n'étaient rien d'autre que poésie morose, qu'une pièce de théâtre ou je ne suis qu'un décors funèbre qui n'avait rien d'autre que le rôle immonde de supporter les acteurs principaux.
Une littérature anglaise macabre si bien écrite qu'elle ne sortait jamais des têtes, une mélodie sépulcral qui hantait esprit et pensées jusqu'à l'agonie.
Ils marmonnent à mes oreilles bourdonnantes de peur, grignotant une partie de mon espoir à chaque fois, respirent contre celle-ci.
M'utilisent comme un vieux torchon qui n'a jamais su se replier sur lui-même, je l'entends rire, rire de mes actes, rire de mon manque de témérité et de courage pour me battre contre ses gestes à l'effet de dissolvant sur chaque petite partie de ma vie.
Je ne suis qu'un foutu linge, qui ne sait même plus comment vivre.
Alors que l'eau s'introduit dans mes chaussures fines en toile aux couleurs claires, maintenant vêtue du brun boue, mes vêtements trempés reproduisent le réflexe de mes yeux, se gorgeant de l'habituelle pluie de mon âme forgée sans consentement, l'orage s'accentue au-dessus de ma tête.
Je m'éloigne du portail, l'aillant traversé sans problème. Et je continue ma marche mortuaire, douloureuse et sans but.
Mon cœur est lourd, aujourd'hui était un jour douloureux, bien plus que cette vue, cette clarté en observant le grand astre chaud, qui se relève sur ma ville, me forçant à accepter une seconde de plus à devoir respirer. Ce couché de soleil qui m'incita à réfléchir à pourquoi j'inhale toujours ce gaz vital.
Un jour plus dur que ces moments où je réalise que mon cœur bat, pire que cette fois où je me suis écroulé en lambeau, rien n'était aussi douloureux que ce jour de deuil qui, même accompagné de la pluie amère et douce, n'avait que l'odeur de la mort.
Je me refuse de laisser ses larmes couler, je me refuse de les laisser me prouver que je ne suis pas coupable, la culpabilité était le pionnier de mes problèmes, elle retenait tout, elle m'empêchait de prouver mon innocence.
Elle me bloquait parce que si j'essaie de m'en débarrasser, tout se brisera, et tout s'écroulera sur moi.
Tout allait me venir en plein visage, j'allais devoir accepter cette réalité que je n'ai pas le droit d'avoir, ni de toucher du bout des doigts.
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WEEPING [ RÉÉCRITURE ]
Mystery / ThrillerTRIGGER WARNINGS À LIRE. DÉCONSEILLÉ AUX MOINS DE 16 ANS. / ! \ CONTENUE SENSIBLE / ! \ L'héritière déchue qui sort de prison après avoir salit l'honneur de sa famille. Le chef d'une organisation criminel qui veux son contrat signé. Elle souhait...