WEEPING [ RÉÉCRITURE ]

[ 05 ] Beginning

À tous ces gens qui perdent l'appétit à chaque remarque et n'entendent plus que la voix de leurs bourreaux. Une fois à table.

Pré-NDA : 🍣

Tunel Refield
9 : 29 PM
Batavia, NY

C'est devenue monomaniaque.

Mon organisme était imprégné par sa contenance sensuelle et son tempérament doux, sa bouffée chaude qui s'écrase sur ma mine rougeâtre, ainsi que ses mots si maîtrisés, qu'ils offraient l'illusion qu'il les prononçait aux creux de mon oreille frissonnante et obsédée par le timbre de sa voix, basse.

Cela faisait sept jours qu'il m'a proposé d'accepter ce contrat, sept jours que j'avais décliné.

Depuis mon arrivée, c'était devenu une mœurs de m'y nicher.

D'y résider des heures, avec seulement la musique du silence et celle de la nature aux oreilles, ce tunnel insonorisait les pires de mes maux et de mes démons.

Puisque actuellement je suis une hetiste.

Qui, donc, avait des heures et des heures à perdre, ou encore parce que j'étais particulièrement intoxiqué silencieusement par une théorie rongeuse que m'accorde l'impression de son retour imminent.

Cet endroit, enivré par ma présence, m'appelait à chaque seconde, du levé du soleil à sa disparition, pour me rappeler à lui comme un aimant, et j'avais quelques fois les motivations pour y rester jusqu'à que les étoiles deviennent mes seuls compagnons.

D'une manière inconséquente et irréfléchies, je comptais les secondes, j'attendais qu'il revienne, avec mes sushis, les mêmes à chaque fois.

Moi qui a tant essayer de refoulé ma faim, je ne voulais manger que ces sushis.

Je ne sais pas pourquoi, j'arrivais à manger, en sachant qu'il allait lui aussi en manger un.

Et qu'avec un peu d'effort du destin, qui n'a jamais su être de mon côté, il allait refaire ce qu'il a fait ce jour-là.

J'étais contre les murs aux tatouages de couleurs, aux imprimés dénonciateurs et à la triste vie de milliers de personnes en recherche de médicaments.

Comme depuis ces deux jours, je m'installais pour profiter du seul aliment que j'arrivais à manger, pour l'instant, mais aujourd'hui avait une date très spéciale, c'était dissemblable des autres.

Un jour qui, même avec les souvenirs avec cet homme inconnu et magnifique, restera le plus horrible de tous.

[ Une semaine plus tôt ]

- je.. Je n'ai pas les moyens pour. Et puis. Ce n'est pas une question d'identité. Je ne mérite tout simplement pas de vivre. Dis-je, le souffle court à cause de la proximité entre nous.