WEEPING [ RÉÉCRITURE ]

[ 11 ] Brother

TW : PENSÉES S**CIDAIRES

(Allez lire Iblomia de thewriterreaderr.)

À ceux qui n'osent plus se perdre dans les yeux des autres par peur qu'ils puissent lire dans les leurs.

The White Blueberry,
10 : 11 pm,
NY

Le pourquoi j'avais insisté pour venir était encore un mystère.

Aucune supplication n'avait été produite, mais j'avais eu comme intentions, presque une obligation de me faire pardonner auprès d'eux, pour mon retard de ce matin.

Je n'avais pas su me rendre à l'heure à cette boîte de nuit, mon nouveau lieu de travail.

Ce n'est qu'après une heure de retard que je me suis rendue compte que le chauffeur qu'ils m'avaient envoyé était parti peut-être après trente minutes d'attentes, c'est alors que j'ai eu le malheur de prendre le bus.

Je ne voulais pas travailler ni même aller à cette stupide fête, j'avais dû trouver quelque chose de potable à me mettre pour ce soir, étant donné la luxurie de l'entreprise.

Je ne m'étais pas pris la tête à m'acheter une nouvelle robe, j'ai juste mis la même tenue que ce matin.

Depuis mon arrivée à Batavia, je n'avais jamais eu besoin de la sortir, c'était une tenue que je gardais, on ne sait jamais, ce n'était pas un costard ou une robe en satin, c'était simplement une chemise noire et un pantalon à coupe droite noir.

I never wear dresses.

J'ai finalement pu me doucher, après m'être battue contre moi-même pour être un minimum propre pour mon premier jour de travail, je ne sais même pas comment j'ai fait, j'ai même pu me démêler les cheveux.

Un miracle.

Rare sont les fois où je peux me laver sans crise d'angoisse ou rechute.

Enfaîte, je n'appelais pas ça des rechutes, pour moi c'était seulement ce que je faisais habituellement quand rien n'allait.

Nothing ever goes right.

Je ne prenais jamais la peine de m'en inquiéter. Les cicatrices physiques étaient les seules qui apparaissaient, mon âme ne guérissait jamais, et jamais elle ne le fera.