[ 21 ] exhaustion

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TW : DEPRESSION, PENSÉES SUICI**IRES

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TW : DEPRESSION, PENSÉES SUICI**IRES

A tous ceux qui sont paralysés par la fatigue, lourd comme une montagne, comme leurs âmes, pleines de fardeaux.

Epsilon Manor,
04 : 31 am,
NYC.

Je crois que ça fait quatre jours que je suis dans cette chambre d’ami. Allongée, épuisée. Je n’arrive pas à bouger, je n’arrive plus à vivre. Respirée est difficile. Colby a toqué, mais je ne suis pas sûr que ça soit-elle. Peut-être que j’ai rêvé.

Je n’aime pas mon lit. La texture est trop proche de celui que j’avais chez les Ruth.

Enfaite je ne sais pas si j’aime encore quelques choses.

Mon corps est si lourd, j’ai mal. Je ne veux plus tout ça. Mes membres sont comme cimentés au lit, mes organes internes me font mal. Je n’entends rien, sauf mon corps qui me répète qu’il est fatigué.

J’ai mal. Pitié… Maman.

Maman.. Revient… je t’en supplie.

Les larmes s’écoulent doucement, contre mon nez, assise sur le côté droit depuis tellement de jour, je me sens périr dans une douleur sans fin.

Je pris Dieu pour qu’il abrège ma souffrance. Je pris, les yeux fermés, pour que mon cœur cesse de battre, pour ne sentir que l’ange de la mort prendre mon âme.  Je veux que tout s’arrête. Je veux arrêter.

Et même le désir de fin de vie ne me donné pas la force d’essayer.

Est-ce qu’à ce niveau-là, je désirais encore mourir ? Je ne sais pas.

Je veux juste que ça s’arrête.

Alors, je ferme les yeux, en essayant trouvé un sommeil proche du léger, pour profiter de ne plus avoir le courage de rêver. Même mes cauchemars n’en pouvait plus. Mon cerveau ne pouvait tout simplement plus. Je n’y arrive plus.

Les larmes glissent toutes seules, je ne sanglote pas, je ne sanglote plus.

Ai-je encore la force de pensée ?
Difficilement, mes paupières se ferment, et je disparais dans une dimension moins lourde, moins étouffante.

(◍ • - •◍)

Je sens une chaleur près de moi, je n’aime pas cette sensation. Mes yeux, brûlants par les larmes, s’ouvrent à la lumière. Je remarque le chien, Zêta. Il grogne en me léchant le visage. Je remarque d’autres boules de poil, des petits chats.

Je n’ai pas la force de bouger pour les caresser, mais voir ça aide mon corps à reprendre des forces doucement.

- Des… chats. Dis-je tout d’une voix cassée.

Le chien noir aboie, je me crispe à cause du bruit, il frotte sa tête contre ma tête, il essaie de me déplacer. Mais je n’y arrive pas. Je n’en ai pas envie. Ma main délicatement se posait sur sa tête, caressant sa fourrure douce et chauffante. Les chatons me montent dessus.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 08 ⏰

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