TW : MENTIONS DE : V*OL, AUTO MU*LAT*ON, SU*C*DEÀ tous ces gens incapables d'en vouloir à leurs parents, malgré le mal qu'ils leur infligent et qui ne savent que leur pardonner.
Appartement,
9 : 58 pm
Batavia, NYSa voix résonne à travers l'appareil téléphonique, je me sens prise par quelque tressaillement, malgré que je venais d'en épuiser une partie dans la salle de bain.
J'étais épuisée après les multiples crises d'anxiété et la découverte de la caméra que j'ai retrouvée dans ma propre salle de bain.
J'arrivais presque à ne plus ressentir les habituels effets de nos dialogues.
La crainte et la nausée étaient bien là, mais pas aussi importantes que mes pensées se tournent autour de l'objet vidéographique que j'ai entre mes doigts.
- Oh ? La putain, tu es sourde ?!?
Mes sourcils se plissent, je sens mes souvenirs joindre une place entre mes vertèbres, comme si ce mot était relié à chaque prisme de mémoire en ma possession, comme si dès qu'elle prononçait ces syllabes le mécanisme s'amorce.
Mon corps est paralysé, mes doigts s'enroulent si fort autour de la caméra que je sens chaque détail, chaques formes, chaqued visses, s'écraser contre ma peau, pour y laisser leurs traces.
Je place le téléphone contre mon oreille, gardant celui-ci contre mon épaule, les deux mains occupées, l'une à tenir l'objet et l'autre à estomper le sang qui n'arrête pas de couler.
Habituellement, j'aurais laissé couler pour espérer perdre mon âme et mon sang, mais j'avais besoin de réponse avant de disparaître.
Alors j'estompe. Alors qu'au fond de moi, je ne voulais qu'être vidé de mon sang.
Ma respiration haletante, presque spasmodique, est coupée par mes poumons si contractés, qu'ils s'écrasent contre ma cage thoracique, comme un amas de ruine qui s'effondrerait sur moi.
Et de la même manière qu'une contraction comprimerait mes cordes vocales, les mots ne me venaient pas, aucun ne pouvait sortir, s'enfuir pour extérioriser une douleur acharnée qui, il y a des années, a était reniée pour périr au fond du gouffre de mon âme.
Mon cœur bat si vite que la mort imminente me guète, et malgré que celle-ci m'observait et me narguait, j'y étais tenté, j'espérais la toucher du bout des doigts pour me sceller en elle, pour qu'elle me scelle, moi ainsi que ma méprisable existence.
- Toujours aussi débile. Souffla-t-elle d'un ton sardonique, pour elle-même, sachant très bien que je l'ai entendue.
Mes lèvres péniblement affligeantes se décollent, mon cerveau me repasse ces fois où j'ai essayé d'ignorer la stupidité de ses propos.
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WEEPING [ RÉÉCRITURE ]
Mystery / ThrillerTRIGGER WARNINGS À LIRE. DÉCONSEILLÉ AUX MOINS DE 16 ANS. / ! \ CONTENUE SENSIBLE / ! \ L'héritière déchue qui sort de prison après avoir salit l'honneur de sa famille. Le chef d'une organisation criminel qui veux son contrat signé. Elle souhait...