WEEPING [ RÉÉCRITURE ]

[ 16 ] Toxic Bite

(les pompiers vous attendent en bas pour la réanimation. 👨🏼‍🚒)

TW : TCA

Quelques minutes plus tard, nous mentons dans le bus et je le vois donner une liasse de billets au conducteur.

- Tu te fous de ma gueule ?? La corruption ? ? T'es sérieux.

- Fishy, avance. Grince t-il en observant mes lèvres, le regard noir.

Je regarde les siennes par réflexe et je déglutis. Elles me brûlent.

Le monde s'arrête.

Je sens que mon corps me brûlait malgré le froid qui nous entourait.
Il passe sa langue sur ses lèvres. Et je sens mon cœur pulser contre mes côtes.

Merde.

Je relève les yeux rapidement vers lui, ses yeux brillent d'une intensité douloureuse, et je lui tourne le dos.

On va à l'arrière du bus, la tention est si désagréable et si forte que j'avais peur d'être trop expressif.

- Dis-lui de s'asseoir. Me dit-il. Tu verras, il est docile.

- Moi ?

- Non, non, je parle au siège. Dit-il d'un léger rictus narquois. Oui, Fishy, toi.

- Bouffon. Je regarde Zêta. Aller mon cœur, assieds toi.

Il le fait. Un grand sourire fier se pose sur mes lèvres.

Et je le sers contre moi comme une vieille dame émue.

- Bon garçon, t'es le meilleur, mon bébé amour ! M'exclamais-je en lui embrassant la tête.

Je sens dans mon dos le corps de Bay se crisper. Et son regard devient beaucoup plus froid.

Je tourne la tête vers lui, il a les yeux enflammés, une lueur bleue à l'intérieur.

Why was he so tense ?

- Assieds-toi à côté de lui. M'ordonne-t-il froidement.

Je roule des yeux, la peur au ventre et je l'écoute.

J'étais pas habitué à ce genre de regards, enfin... C'était plus qu'il ne me regarde jamais comme ça.

Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?

- Bonne fille. Dit-il aux creux de mon oreille.

La chair de poule me prend, et je me crispe peut-être autant que lui.

Il tapote légèrement la tête, trop brièvement pour que le contact ne m'effraie.

Je rougis violemment et je lui mets un coup dans le ventre.

Il grimace de douleurs et je l'observe fronçant les sourcils encore plus.

J'n'avais pas frappé si fort.

- Tu es parfait dans ce décor de transport en commun. Tu ressembles au vieux aigris et désagréable qui critique les jeunes dans le bus.

Il pouffe de rire et un léger rictus narquois se pose sur ses lèvres rouges.

- Si je suis le vieux, t'es quoi toi ?

- Je suis... Quelques choses. Dis-je comme une évidence.

Il retient son rire et me fixe les yeux brillants.

Je ne sais pas comment je peux être aussi proche de lui, mais c'était horrible à quel point je voulais oublier ce que j'avais vu.