[ 14 ] Confrontation

93 6 47
                                    

TW : SANG, MORT, MENTIONS DE V*OL.

Un malaise envahit mes membres, l'injustice que j'ai subie me coupe le souffle. Les souvenirs viennent nouer ma gorge.

Noué mes larmes et mes mots.

En sa présence, je n'étais légitime de plus rien du tout.

Si elle savait que j'avais embrassé un homme aujourd'hui, elle dirait certainement :

"Tu vois, tu n'en as pas réellement souffert !"

"Toute cette comédie pour faire ta salope quelques années plus tard."

"Des femmes ont réellement subi des choses horribles. Escroc."

Je sens la rage envahir mes veines. Et mon corps se redresse sur mon tabouret.

L'anxiété bat contre mes blessures, je sens mon pouls accéléré, mes blessures me font mal.

Je me sens emplie d'émotions contraires, dont l'énervement et la rancune.

Cette femme était dans le top dix des personnes dont j'espère la mort.

C'était un vieux dinosaure. Elle devait avoir cinq cents ans..

J'ai un gun dans le dos. Je veux lui pulvérisé le crâne.

Je lance un regard au barman et je lui demande.

- Un verre de whiskey. S'il vous plaît.

Oui, je bois d'alcool fort, seulement quand j'avais besoin de retenir mes agissements.

La peur me refroidit, mais la haine me rend impulsive et me fait faire des choses irréversibles.

Les souvenirs me reviennent.

Ma gorge se noue par la rencoeur.

Il hoche la tête et débarrasse l'emballage de sushis, un silence passe et je dis d'un ton glacial, alors que le barman remplit la moitié de mon verre d'un liquide ambré :

- Agent Beverly.

- Vous êtes bien froide pour quelqu'un qui a tout à se reprocher.

Je me tourne vers elle et je souris sarcastiquement.

- Vous êtes bien bavarde pour quelqu'un qui pue de la gueule.

- Ne te fous pas de moi. Ordure. Ton frère nous a dit que tu as enfreints l'ordonnance de restriction. Il est à l'hôpital à cet heure là.

Merde... Il est à l'hôpital ??

Je n'ai pas vue ce qu'il c'est passé, les coups qu'il lui a mis, j'ai seulement entendue, les bruitages horrifique de mon frère suppliant et les fractures s'enchaîner.

Putain de monstre.

Évidemment, il en a parler directement à cette casse couille.

Il a tout balancé.

Zora est sûrement au courant, elle va me tuer.

Mon regard se resserre, je sens que je ne vais pas tarder à lui exploser le visage avec mon verre de whiskey, ou avec du plomb. Je bois rapidement le verre et fais signe pour en avoir un autre.

- Il était ici, et par hasard, je l'ai croisé. Argumentais-je.

- Tu l'as frappé. Ruth. S'exclame-t-elle sans connaître la situation.

WEEPING [ RÉÉCRITURE ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant