72 HEURES [Partie 1] : histoire dispo jusqu'au mois de janvier 2026

*21 - La cérémonie de clôture*

Hors du temps

Comme Lucas l'avait prédit, ses amis se jetèrent tous sur lui postant tout un tas de question.

Mais t'étais ou ? Que t'est-il arrivé ? Pourquoi tu nous as rien dit ? Pourquoi personne n'a réagi ?

Lucas tenta de contenir son mal en patience. Mais ils continuèrent de lui poser des questions. Il avait mal à la tête, sans doute à cause de l'utilisation excessive de sa magie. Il devrait s'entraîner.

Le garçon arrêta de les écouter et continua à marcher. Il ne savait pas où il allait. Il voulait une nouvelle fois resté tout seul.

Soudain, quelqu'un lui empoigna le bras et le retourna sèchement.

- Lucas ! hurla Joŭs.

Le jeune homme essaya de contenir tout cette rage encore mais elle se ressentit dans sa façon de parler.

- Que me veux-tu Joŭs ! Tu ne vois pas que je suis un peu fatigué !

Lucas vut une lueur de tristesse dans les yeux de Joŭs. Celui-ci relâcha son emprise et commença à partir.

Lucas laissa sa haine disparaître pour reprendre son air habituel.

Il essaya de rattraper le garçon mais il n'y arrivait pas. A bout de force, il s'exclama :

- Joŭs écoute moi s'il te plaît. Je suis désolé de t'avoir répondu comme ça, le garçon s'arrêta, mais...mais..., sa voix se brisa.

Lucas tomba par terre et se mit à pleurer. Il n'arrivait plus à contrôler des émotions.

Joŭs se retourna et s'agenouilla auprès de Lucas. Il lui dit :

- Qu'est-ce qu'il y a Lucas ? Que t'ait-t-il arriver ?

- J'ai croisé la route d'un...d'un prof errant. Et...et...

Il se remit à pleurer. Il finis enfin par relâcher toutes les larmes qui n'avait pas voulu sortir trois ans plus tôt à la mort de son père.

- Je me souviens...de la mort...de...

- La mort de qui ?

Lucas savait qu'il n'arriverait pas à prononcer le nom. Il respira une grande bouffé d'air, avant de chuchoter :

- ...mon père.

Joŭs tenda l'oreille et arriva à entendre ce qu'il avait à peine murmurer.

- Je suis désolé.

Il s'assia près de Lucas et le prit dans ses bras. Il le serra contre lui. Il voulait lui signifier qu'l n'était pas seul et qu'il ne serait jamais seul.

- Je suis là maintenant. Tu n'as plus de raison d'être triste.

Lucas tourna sa tête vers son ami et le regarda droit dans les yeux. Le regard triste de Lucas, marqua Joŭs. Il en eut un pincement au cœur.

Il le serra encore plus fort.

Après plusieurs minutes à rester à pleurer dans les bras de Joŭs, Luacs relacha la pression et se défit de l'étreinte de son ami. Il se leva, essuya ses larmes et s'exclama avec une grande joie :

- Tu viens, on va à la cérémonie.

La main tendu de Lucas, rechauffa la cœur de Joŭs. Il l'attrapa et se releva.

- Tu es sur que ça va ?

- Oui, merci.

Lucas embrassa Joŭs puis ils prirent tous deux la direction du dernier évènement qu'ils vivraient dans cette académie, là, où sans doute, leurs amis les attendaient déjà.