72 HEURES [Partie 1] : histoire dispo jusqu'au mois de janvier 2026

*22 - La demande du Consultant*

- 59 Heures et 30 minutes

Lucas heurta brutalement le sol. Il avait envie de vomir. Le voyage avait été très violent. Il avait été à deux doigts de ne pas réussir à revenir à Tradoyro. Il avait sentit le portail se refermer sur lui.

Il se releva et remarque que le monde tournait autour de lui. A côté de lui, il voyait Ąmbŕè debout, une moue sur le visage.

Lucas sentit ses jambes fléchirent sous son poids. Il vomit.

Après plusieurs minutes, il allait mieux. Ses maux de tête s'étaient calmé et il pouvait enfin respirer de nouveau.

Ąmbŕè lui attrapa l'épaule et le regarda.

Lucas se demandait ce qu'elle voulait. Il essaya de parler mais sa bouche était comme bloqué. Ąmbŕè devait être victime du même problème.

Finalement, la jeune fille finit par dire :

- Je suis content que tu ais réussi à passer. Je vais devoir te laisser, je dois aller rejoindre ma mère.

Et Ąmbŕè finit par relâcher sa prise pour partir dans le cœur du village.

Lucas inspira une grande bouffé d'air et eut envie de rire. Toutes les aventures qu'il avait vécu à l'académie n'étaient plus qu'un joyeux souvenir. L'année qu'il venait de vivre se résumait seulement à une heure. Cependant, il sentait toutes les différences qu'il avait subi sur son corps. Il avait l'impression d'être plus fort physiquement et intellectuellement. Il avait appris pas mal de choses sur son corps et sur la vie.

Le rire finit par laisser place à des larmes. Lucas n'avait plus envie de mourir. Il devait réussir sa mission pour permettre à ses amis de continuer à vivre. Il ne pouvait pas se permette de les laisser à leurs sorts.

Il devait continuer d'avancer. Il ne devait pas se retourner. Il était de son devoir de finir cette mission et il y arriverait.

Lucas renifla son nez, essuya ses larmes et pris un chemin vague en destination de la maison de Roesa.

Lucas toqua deux coups à la porte. Il se tordait les doigts dans tous les sens. Des gouttes de sueur dégoulinaient le long de sa tempe. Il avait peur qu'elle l'ait oublié. Qu'elle n'est pas envie de lui ouvrir, de lui parler. Il avait peur.

Il eut l'impression d'attendre de trop longues minutes, des heures, avant que cette porte ne s'ouvre enfin sur le visage de Roesa.

Elle sourit quand elle reconnu le jeune homme. Elle s'avança vers lui et le prit entre ses bras.

- Tu m'as manqué jeune homme, dit-elle.

- Je pensais que tu m'avais oublié. Où que tu ne voudrais plus me voir.

- Pouquoi voudrais-je ne plus te voir ? Jamais je n'oublierai qui tu es. Jamais je ne laisserai un inconnu dans la rue ou même une connaissance et encore moins un être aussi généreux et polie que toi.

Un lourd silence s'installa. Une faible larme se fraya un chemin sur sa joue. Il avais été touché par les paroles de Roesa.

- Je...j'ai étais idiot. Je suis navré.

Roesa s'avança de nouveau vers le garçon et le prit une nouvelle fois contre lui.