-Le lendemain-
Je me suis levée très tôt ce matin, il devait être environ 7 heures. Je n'ai pas tellement dormi cette nuit, à cause de Dylan. C'est vrai, je me vexe très facilement, et hier soir, il m'a paru tellement distant, tellement froid. Aussi loin que je me souviennes, je ne l'ai jamais vu comme ça. Du moins, jusqu'à hier.
Directement après m'être habillé, je suis allée dans mon endroit préféré sur cette terre. Il s'agit du château (ou plutôt de ce qu'il en reste, soit des ruines) tout en haut du village. J'y suis depuis quelques heures. Qu'est ce que je fais ? J'écoute de la musique, en pensant. C'est très relaxant, vous devriez essayer. Les ruines sont aménagées, si je puis dire, je suis donc assise sur un banc et regarde au loin, la magnifique vue qui s'offre à moi, du jour qui se lève. Vous devez sûrement vous demander à quoi est-ce que je peux bien réfléchir.
J'ai perdu ma mère, elle est monté au ciel, et je sais qu'elle me regarde de là haut. Vous êtes malins, vous avez très bien compris que je penses à elle.Elle doit sûrement se dire que je suis complètement stupide, que je réagis très mal avec Dylan. Mais je m'en fou de ce qu'elle pense. Ça a toujours été comme ça, et ça le restera. Vous devez me prendre pour une sans cœur, mais non, pas du tout, seulement je ne me laisses pas commander. Je vous rassure, elle me manque. J'aimerai, notamment dans ces moments là, la prendre dans mes bras, sentir son doux parfum, et lui dire que je l'aime très fort. Voilà à quoi je penses depuis près de trois heures.
Je sens une main me tapoter l'épaule et me retourne vivement.
-Oh, tu es déjà réveillée ? Demandai-je.
-Oui, et dès que j'ai vu que tu n'étais pas dans ton lit, je suis venue ici.
-Tu me connais si bien So.
-Qu'est ce qu'il y a Abby ? Dit-elle en s'asseyant à côté de moi sur le banc.
-C'est maman.
-J'ai l'impression qu'on arrivera plus jamais à revivre comme avant.
-C'est sûre, on n'y arrivera jamais. Mais, on arrivera très bien à revivre tout court So, je te le promets. Le temps est le meilleur des remèdes. Fais moi un câlin.Après cette longue étreinte, je dis à ma petite sœur de redescendre à la maison, et de prévenir papa que je restes encore un petit moment. C'est ce qu'elle fait.
Replongée dans mes longues pensées, incapable de savoir pourquoi maintenant et pas avant, je pleures à chaudes larmes. Jusqu'à présent je n'avais toujours pas verser la moindre petite larme pour ma mère. Pourquoi maintenant ? Je n'en sais rien. Mais je ne m'arrête plus. Lorsque je me calme, il suffit que je repense à notre vie d'il y a quelques moi, et je repars dans d'éternels larmes et reniflements.
-Abby, te voilà enfin.
Je ne me retourne pas, ce n'est pas la peine, je sais très bien qui c'est et je n'ai absolument pas envie de le voir.
-Abby, allo ?
Je ne réponds toujours pas, et rassemble toutes mes forces pour lui dire, d'une petite voix qui se voulait être normale :
-Va-t'en s'il te plaît, j'ai besoin d'être seule.
-Pourquoi ? Abby, mais ... Tu pleures ? A cause de moi ?
-Tu n'es pas le centre du monde Dylan, c'est clair ? Dis-je en me retournant et lui jetant un regard noir.Un blanc s'installe entre nous, mais c'est différent. En temps général, nos silences sont apaisants, mais là il est plus que gênant.
Après quelques secondes, il murmure :-Désolé. Pour hier, pour maintenant, tout simplement pour être con.
Je ne peux m'empêcher de rigoler, c'est nerveux, et communicatif. Regardez nous, tous les deux assis sur ce banc, regardant l'horizon, et rigolant à gorges déployées alors qu'il y a encore une minute je pleurais.
-J'aime pas quand t'es comme ça avec moi. Arrivai-je à dire après m'être calmé.
-Je sais, pardon, je devais avoir ma période de menstruations version mâle.
-Excuses acceptés, Lady Boy.Nous nous remettons à rire.
-Comment tu savais que j'étais ici ?
-Abby, je te connais par cœur, tu l'as oublié ça ?Je cède vraiment trop vite, mais je me dis que la vie est déjà suffisamment courte comme ça, alors pas la peine de la passer à s'engueuler, autant profiter des bons moments, non ?
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Juste, dis le.
Teen Fiction"-Dylan, tu es mon meilleur ami d'enfance, on ne peut pas se permettre d'avoir des sentiments l'un pour l'autre. Tu comprends ? -Non, absolument pas, mais si tu le désires, je m'éloignerai de toi. -Non, ce n'est pas du tout ce que je veux. Si ça ne...