Je me réveille dans une baignoire. Aïe, ma tête. Oh non. Gueule de bois. A mes côtés je trouve Cass, j'essaye de la réveiller.-Mais ... On est où ? Murmure Cass en ouvrant difficilement les yeux.
-Chez Arthur je crois. Viens.
On se lève, ou du moins, on fait ce qu'on peut pour sortir de cette baignoire. Je ne peux m'empêcher de rire en voyant l'état de la chambre. On a vraiment mis le bordel. Sur le lit se trouve Dylan et Damien entremêlés en caleçons et en ronflant. Cassidy prend une belle photo de ce moment. On cherche les autres. Dans une autre chambre, il y a Camille qui dort sagement avec Margaux. On les laisses et descend. En bas, se trouve Arthur sur le canapé avec Lucas, ils sont vraiment dans un sal état. On traverse le salon pour se retrouver dans la cuisine. Debout, devant nous, se tient Thomas.
-Une aspirine les filles? Proposa-t-il.
-Quelle bonne idée Toto.
Cass prit deux verres d'eau et m'en apporta un. Thomas nous tendis les cachets.
-Mais qu'est ce qu'il s'est passé hier soir pour qu'on soit tous dans cet état ? Demanda Cass, une fois que nous sommes sortis tous les trois sur la grande terrasse d'Arthur.
-Perso, je me souviens de quelques trucs mais pas de tout. Répondis-je.
-Moi non plus. On vous a rejoins au Joséphine. On a bu, apparemment, beaucoup, on a mangé des pizzas aussi. Puis on a dansé. Mais après je me rappelle plus de rien. Dis Thomas.
-Il me semble qu'on a fait un jeu de la bouteille et que j'ai bien aimé embrasser Lucas. Confia Cass.
-Ah oui, je m'en souviens de ça! On s'est quasiment tous embrassés.
-C'est vrai. Dit-elle en souriant. Et je me rappelle aussi que Margaux et Camille étaient vachement proches. Plus que d'habitude.
-Je me rappelle pas. Oh et qu'est ce que j'ai mal à la tête sérieux.
-Il y a que moi qui ai envie de gerber ou bien? Dit une petite voix derrière nous.
-Non Arthur, t'inquiètes pas, t'es pas le seul.
-Pourquoi on a tous finis chez toi?
-Parce que je suis le seul chez qui il n'y avait pas de parents.
-Bon argument Tuture. Tu te rappelle de quoi toi?
-Je crois que j'ai couché avec Margaux. Et Camille. Ouais, il me semble que il y avait les deux.
-Petit veinard va. Dis Thomas en lui tapotant l'épaule amicalement.
-Chuuuuuut j'ai mal à la tête.
-Oh tiens, un nouveau survivant. Coucou Lulu. Souris Cass.
-Salut bébé.
-Bébé ?! Demandons tous mis à part Cassidy, surpris.
Lucas embrasse alors Cassidy, un bon gros patin. Une grosse pelle. Bref. Vous avez compris. Thomas, Arthur et moi restons choqués. Pourquoi tant d'affection ?
-Ouais, hier soir on s'est décrété officiellement sexfriends. Expliqua fièrement Lucas.
-Hé, salut les gens. Arriva Camille et Margaux.
-Ah les filles, vous avez l'air bien, vous avez pas une méchante gueule de bois vous ?
-Euh non, on a pas beaucoup bu comparé à vous.
-Oh génial, vous allez pouvoir tout nous raconté.
-Attendez, pouce. Ca vous dis du café avant ? Proposai-je.
-Très bonne idée. Je vais t'aider.
Et c'est avec Arthur que je vais préparer du café pour tout le monde. Au même moment, Damien descend. Il s'est bien évidement rhabiller. Dommage pour nos yeux. Il était plutôt le genre de garçon taillé en V, qui prenait soin de lui. Et ça faisait un bien fou à nos petits yeux de jeunes filles.
-Va chercher Dylan, je m'occupe du café.
Sur ce, je monte dans la chambre d'Arthur. Au début, je reste sur le pas de la porte, qui est entre-ouverte. Je n'ose pas entrer. Pourquoi? Je n'ai jamais été, ne serait-ce qu'une fois, gênée devant lui. Mais c'est comme si il y avait une forte présence qui se mettait devant moi et me repoussait. La vérité était que j'avais peur. Peur d'avoir fais ou d'avoir dis des choses que je pensais hier soir. Oh et puis merde.
J'entre. Il dors paisiblement. Il est trop beau. Soudain il ronfle, et ça casse tout le charme de la situation. Je rigole. Il se réveille.
-Abby. Murmure-t-il d'une voix rauque et sexy, en souriant.
-Oui ? Je m'assieds sur le lit.
-J'adore me réveiller en entendant ton rire.
-T'es mignon pour une fois.
-Tu te rappelle de ce qui s'est passé hier ?
-Presque de rien, mais j'étais venu te chercher. Camille et Margaux se rappellent de presque tout. Dis-je en me levant.
-Attends. Il me saisit le bras, m'obligeant à me rassoir. Moi je me rappelle de quelque chose de troublant.
-Dis moi!
-Je peux pas te le dire, mais je peux te le montrer.
Je m'attends à ce qu'il sorte son téléphone pour me montrer une vidéo ou une photo, mais il ne le fais pas. A la place, il m'embrasse. Je ne le repousse pas. A vrai dire, j'aime la sensation de ses lèvres sur les miennes. Il approfondit le baiser. Je le laisse faire. On doit tout les deux avoir une haleine d'alcool horrible. Mais sur l'instant, on s'en fiche. J'aurai voulu ne pas avoir besoin de respirer. De ne pas rompre ce baiser. Mais c'est ce que je dû faire.
-On a fait ça hier soir?
-Tu ne t'en souviens vraiment pas ?
-Non.
-Enfaite, on a commencé au jeu de la bouteille, puis après tu es venue me voir. Tu m'as dis que tu étais bourrée, que du coup tu dis la vérité, et que tu voulais m'embrasser depuis longtemps. Alors c'est ce qu'on a fait.
-Je suis désolé Dy. J'aurai pas dû faire ça.
-Pourquoi ? Non, tu as bien fais Abby. Vraiment.
-Ecoute, oublie d'accord ? Oublie tout ça.
-Je ne veux pas, Abby, je veux te dire un truc.
-Non non non non non non non non non. Dylan s'il te plait, tais toi.
-Mais c'est important.
-Je t'en supplie, ne dis rien.
Des perles salées coulent sur mes joues rosées, mes lèvres tremblent à présent, mes yeux l'appellent désespérément au secours. Il baisse la tête. Soupire. Me prend les mains.
-Est-ce que j'ai le droit au moins à un dernier baiser ?
J'hoche la tête vigoureusement. Bien sûre, j'en ai aussi très envie. Je prends sa tête entre mes mains, il dépose les siennes sur le creux de mes reins et s'ensuit une belle preuve d'amou... mitié. D'amitié. Une belle preuve d'amitié.
-Sèche tes larmes Abby. Allez, viens on descend.
Je lui souris, il me sourit en retour, et main dans la main, comme à notre habitude, nous descendons.
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Juste, dis le.
Teen Fiction"-Dylan, tu es mon meilleur ami d'enfance, on ne peut pas se permettre d'avoir des sentiments l'un pour l'autre. Tu comprends ? -Non, absolument pas, mais si tu le désires, je m'éloignerai de toi. -Non, ce n'est pas du tout ce que je veux. Si ça ne...