Épilogue

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AURORE
2 ans plus tard

- Poupée, souffla James près de mon oreille.

Je grognai et roulai vers l'extrémité du lit. Il ricana et m'agrippa par la taille pour que je reste près lui.

Il déposa une série de baisers le long de mon cou jusqu'à ce que je daigne ouvrir les yeux, un sourire aux lèvres.

- Tu es réveillée? demanda-t-il bêtement, la bouche sur mon épaule.

- Non, blaguai-je.

Il releva la tête en pouffant et plongea son regard dans le mien. Je m'avançai pour pouvoir l'embrasser et il ne se fit pas prier.

- Tu sais quel jour on est, aujourd'hui? demanda-t-il doucement.

- Un vendredi 13? hasardai-je, joueuse.

Je sais très bien quel jour on est.

Le meilleur jour de ma vie.

- Oui, mais je ne voulais pas savoir la date... insista-t-il, amusé.

Mon sourire s'élargit.

- Le jour de notre mariage.

- Bravo, Sherlock, ricana-t-il.

Il m'embrassa une deuxième fois, plus passionnément cette fois. J'entourai son cou de mes bras et il me souleva, me transporta à travers la chambre, puis se rendit à la cuisine. Une fois que je fus déposée au sol, il ne s'arrêta pas pour autant et garda ses lèvres sur les miennes un moment encore.

- Que veux ma fiancée-mais-plus-pour-longtemps comme petit-déjeuner? demanda-t-il.

Je ricanai et l'embrassai une autre fois.

- On a encore des brioches à la cannelle? m'enquis-je.

Il regarda par-dessus mon épaule pour voir s'il en restait sur le comptoir, dans leur plat en plastique.

- Ouais, au moins cinq, dénombra-t-il.

Un immense sourire éclaira mon visage. Il ria tandis que je me précipitai vers les brioches pour les mettre au four, sautillant sur place.

Il passa ses bras autour de ma taille et me berça silencieusement contre son torse pendant que nous attendions pour les brioches. Elles étaient une concoction à la Wanda, et comme à son habitude, elle avait fait d'énormes brioches. Mais quand je dis énorme, c'est énorme.

La bouche de James trouva ma tempe et il y déposa un petit baiser. Je souris.

- Tu te rends compte que deux ans se sont écoulés? souffla-t-il.

- Non, pas vraiment, soupirai-je. Le temps passe si vite.

- On a eu de la chance, ton père nous a laissé emménager ensemble avant que tu n'aies 21 ans, ricana-t-il près de mon oreille.

En effet, cela faisait déjà presque deux mois que nous vivions ensemble dans l'immeuble que Tony m'avait donné pour mes 19 ans.

Les trois derniers étages étaient dédiés à notre demeure tandis que les autres se transformaient, lentement mais sûrement, en une librairie et un résidence pour personne âgées. Une petite aile médicale se situait entre nos étages et ceux de la résidence. Entre l'immense librairie et la zone pour les personnes âgées se trouvait une aile de jeux.

Je n'étais pas propriétaire de tout ça, bien entendu. Seulement de l'immeuble. La résidence était celle de Brooklyn, qui avait dû changer de logement que je lui offrais gratuitement. Pour ce qui était de la librairie, c'était un petit projet de James et moi, qui prenait de l'ampleur.

OUR STORM OF PAIN || Bucky FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant