Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Kaorie Y., 16 ans, Musutafu, Lycée Yuei 2 semaines plus tard Point de vue Kaorie :
La fumée envahit mes poumons, je ne vois rien, j'ai chaud et l'entièreté de mes muscles semblent peser de plus en plus lourd.
J'avance sans savoir où je vais. Les mains vers l'avant j'essaie de trouver une surface sur laquelle je pourrais m'appuyer. Mais il n'y a rien. Seulement le vide.
Je trébuche alors que la fumée caresse ma peau contrairement aux cendres qui semblent s'y accrocher.
Une nouvelle fois je trébuche, tousse et continue d'avancer à l'aveugle, priant pour trouver une sortie, ou au moins de l'aide.
Impossible de savoir où je me trouve, tout est flou, je ne me rappelle de rien.
C'est sûrement un nouveau cauchemar.. Il n'y a pas vraiment de doute.
Ma toux se fait de plus en plus fréquente et sèche tant mes voies respiratoires sont obstruées par la fumée qui se densifie au fils des secondes.
Je dois essayer de trouver des informations, comprendre la situation. Si tout cela est une nouvelle fois prémonitoire alors il faut que je sache comment l'éviter.
Mais mon corps ne semble pas de cet avis, mes jambes me lâchent et je m'écroule contre un sol boueux. Je n'ai aucune idée de l'endroit où je peux me trouver, il n'y aucun indice, rien du tout. Juste cette foutue fumée qui ne cesse de s'épaissir.
Je laisse échouer ma tête entre mes genoux tandis que je sens la température s'intensifier, indiquant que les flammes se rapprochent inévitablement. La chaleur est omniprésente, l'air est si brûlant que j'ai l'impression que chaque bouffée d'oxygène me consume de l'intérieur.
J'ai à peine le temps de m'apercevoir de la lueur bleuté des flammes que je ferme les yeux d'appréhension. Malgré que ce soit un simple rêve, ça va faire mal, je le sais. Les sensations sont bien trop réelles.
Mon corps se crispent alors que je laisse quelques larmes rouler doucement le long de mes joues.
Je dors et pourtant c'est si fatiguant.. Faites que je me réveille rapidement.
Une quinte de toux secoue encore une fois mon corps, plus fort cette fois. Je n'arrive plus à reprendre ma respiration. J'ai l'impression que je vais mourir..
D'un seul coup je me relève, ouvrant les yeux, je me retrouve enfin dans ma chambre. Mes mains tâtonnent par habitude, la place vide à mes côtés, me rappelant que cette nuit Shoto n'a pas dormi ici.
