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Kaorie Y. 16 ans, Musutafu 2 jours plus tôt Point de vue omniscient :
Le jeune homme aux cheveux bleus pâles ne cesse de gratter frénétiquement son avant bras, son angoisse étant à son paroxysme lorsqu'il se trouve face à son mentor. Tiraillé entre ses pulsions et son envie de le rendre fier, il tente tant bien que mal de garder son calme.
-Tomura. Commence l'homme imposant. Je veux que tu t'occupes de lui. Il ne nous est plus d'aucune utilité, elle ne lui dira plus rien.
Sa voix grave et autoritaire se répercute contre les murs crasseux de ce vieux bar abandonné.
-Très bien maître. Répond le premier en continuant de frotter frénétiquement ses ongles contre sa peau déjà abîmée.
Sans un mot de plus Tomura s'approche de l'homme attaché à une chaise qui tente de se libérer, en vain. Les yeux écarquillés de terreur quand il voit le bleu désormais beaucoup trop proche, il ne laisse échapper que de faibles gémissements étouffés par le bâillon emprisonnant sa bouche.
- Arrg arrête de gigoter comme ça. S'agace Tomura. Ce sera rapide.
Alors que son bourreau n'est plus qu'à quelques centimètres de lui, dans un élan de survit il arrive à faire basculer la chaise la faisant s'écraser sur le parquet crasseux dans un bruit sourd.
Surprit, Tomura s'arrête et observe impassiblement la scène pathétique se déroulant devant ses yeux.
Le bras déjà blessé de l'homme mûr s'est brisé dans un bruit sec, lui faisant échapper un cri de douleur. Ses lunettes s'échouent lamentablement quelques mètres plus loin le faisant plisser les yeux pour distinguer ses agresseurs. Dans son mouvement, sa bouche s'est libérée, lui offrant de nouveau l'usage de la parole. C'est ainsi que,d'une voix presque agonisante, il commence à parler.
- P- pourquoi ? J'ai fais tout ce que vous vouliez ! Je l'ai surveillée, pendant des années ! J'ai gagné sa confiance et je vous ai tout transmis ! Son souffle est court et sa voix tremblote. J'ai une famille, je vous en prie laissez moi partir...
Un sanglot échappe à l'homme ce que Tomura ne manque pas. Il lui lance un regard dédaigneux tout en retroussant mesquinement ses lèvres sèches.
- Tu me dégoûtes.
Sans plus de cérémonie, il approche sa main de sa victime avant d'activer son alter quand ses cinq doigts entrent en contact avec sa peau.
