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Kaorie Y., 16 ans, Forêt De Keiboshi Quatres jours plus tard.. Point de vue Kaorie :
-Tu ne penses pas qu'on va avoir des problèmes si on nous trouve ici ?
Je hausse les épaules en accrochant un peu plus fort le pull de Shoto.
-L'important c'est qu'on nous trouve pas alors. Et qu'on soit silencieux en retournant aux dortoirs.
Le coin de ses lèvres se retroussent alors qu'il secoue la tête.
-Tu as toujours réponse à tout hein.
Je ris doucement mes yeux rivés sur le sol pour éviter de trébucher et de tomber dans le vide se trouvant en dessous. Nous avançons depuis une bonne demi-heure sur le bord de la falaise afin d'y grimper. J'ai profité d'avoir terminé un peu plus tôt les cours du soir pour proposer à Shoto d'aller se balader tous les deux au clair de lune. Ce qu'il a accepté.
-Il faut croire.. Ça me réussit bien vu que j'ai eu mes examens de milieu d'année !
Nous continuons de monter doucement la pente escarpé bercé par les bruits nocturnes.
-Hmm, c'est vrai.
-C'est un peu grâce à toi d'ailleurs.. Je rajoute. Merci beaucoup.
-C'est normal.
Après encore quelques minutes nous arrivons enfin au sommet. Nous sommes frappés par une petite brise fraîche qui nous fait frissonner à l'unisson. Nous oublions bien vite le froid quand nous voyons le paysage que la hauteur nous offre, éclairé par la lune presque pleine.
-C'est beau hein !
Nous apercevons l'entièreté de la forêt et surtout, avec l'absence de pollution et des lumières parasites, nous pouvons contempler nettement le ciel étoilé.
-On voit encore mieux les étoiles que lorsque nous étions sur les hauteurs de Musutafu. Souffle Shoto.
Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant le bicolore admirer la toile se dressant au dessus de nos têtes. Nous nous asseyons côte à côte, les pieds dans le vide.
-Ça va devenir notre truc à nous d'aller voir les étoiles à force ahah.
Je souffle en me rapprochant un peu plus de son corps. C'est assez dingue la chaleur qu'il dégage.
-Ça me va, tant qu'on est tous les deux.
Mes joues chauffent alors que je laisse ma tête s'échouer contre son épaule. Il passe doucement une main derrière mon dos pour venir y caresser tendrement mon flan.
