Chapitre 24

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Une semaine.

Une semaine est déjà passé.

Une semaine que j'ai commencé à travailler.

Une semaine que je rentre tout les jours à 6h du matin.

Une semaine que je me fais accoster chaque jours par des gros cons aux mains baladeuse.

Une semaine que Nahil m'évite comme jamais.

Une semaine que j'évite les 300 appels masqués de Karim.

En clair, une semaine que je souffre.

Et vous savez quoi? La chose qui me fait le plus mal dans tout ça, c'est ma relation avec Nahil. Quand il me calculait encore, je ne me sentais pas de trop. Maintenant qu'il fait comme si je n'existait pas, je me sens clairement de trop, c'est vraiment horrible.

L'ambiance est tendu plus qu'autre chose. Nahil et son père ne se parlent pas. Nahil et moi ne parlons pas. Son père et moi nous nous adressons quelques mots. Le seul qui parle encore avec tout le monde c'est Sabri. Dire que tout ça est à cause de moi me rend vraiment mal à l'aise, c'est horrible.

J'évite tout les repas du soir comme c'est le seul moment ou leur famille se réuni. En fait, ça devient carrément pesant pour moi. Lui il m'évite à cause de mon travail et moi? Je fais ce que son père m'a demandé.

Je suis prête, j'ai mis comme depuis une semaine, une robe et des baskets. Je me fais une queue de cheval et c'est bon. Je sens que je ne vais pas supporter encore longtemps ce travail.

Je sors de la chambre et je tombe nez à nez avec Nahil. Pour la première fois depuis une semaine, je dis bien une très longue semaine il m'adresse un regard. Il me regarde et je le regarde également en espérant qu'il mette sa fierté de coté et m'adresse enfin la parole mais non. Il se retourne et entre dans sa chambre.

C'est trop pour moi, il peut pas continuer comme ça, on ne peut pas.

Je le suis dans la chambre et ferme la porte derrière moi.

moi:Nahil?

Il ne me répond pas.

moi:Nahil réponds moi.

Toujours rien.

moi:On peut pas continuer comme ça, tu vas pas m'en vouloir toute t'as vie.

Aucune réponse.

moi:Réponds moi au moins, d'ici deux semaines j'ai ma paie et je me casse d'ici alors rends la chose supportable.

Sympa le vent.

moi:Bah très bien, t'attends pas à ce que je revienne te parler. Je suis la comme merde à te mendier un peu d'attention et t-

nahil:Tu peux sortir s'il te plaît, j'essaie de dormir depuis avant, j'ai cours demain.

J'ai l'impression d'avoir reçu une claque en pleine face. Comment peut-il se montrer autant indifférent? Je suis tellement déçue.

J'ai ce mauvais sentiment d'être une merde, une grosse merde. Je le vis vraiment mal, j'ai l'impression qu'il fait tout pour me blesser alors que c'est faux. Il fait rien à part ne pas me calculer, je me rends compte que c'est juste moi qui est trop attachée et lui non.

L'amour non réciproque, qu'est ce que ça fait mal. Je prends soins de claquer la porte derrière moi et je sors prendre le bus. Le père de Nahil ne travaille pas aujourd'hui alors oui, le bus.

Une fois arrivée, je vais derrière le bar et attends les clients. Je ne parle à personne et quand quelqu'un vient pour me parler, je me montre froide. Je n'ai pas envie d'amis, j'ai juste envie de partir d'ici au plus vite.

L'amour sans pitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant