Chapitre 16

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La nuit tomba autour de nous, mais la tension entre nous était palpable. La blessure que Thomas avait infligée à notre amitié était profonde, et il allait devoir faire preuve d'une détermination inébranlable s'il espérait la réparer un jour. Pour l'instant, j'étais toujours en colère, mais peut-être, avec le temps, les blessures pourraient commencer à cicatriser, si du moins il prouvait qu'il était prêt à faire ce qu'il fallait pour réparer ses torts.

Fin du Flasback

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Je me trouve seule dans la chambre d'hôpital de Thomas, assise à côté de son lit. Les machines qui l'entouraient émettaient des sons monotones, rythmant le calme oppressant de la pièce. Il était dans un coma artificiel depuis plusieurs semaines, et le désespoir me rongeait chaque jour un peu plus. Le silence de la chambre d'hôpital semblait presque assourdissant, brisé uniquement par le doux sifflement des machines. Mes émotions étaient un tourbillon, mêlant l'amour et la colère, la douleur et le désespoir.

Moi-murmurant-Thomas...Je ne sais pas si tu m'entends, mais je devais te dire ce que je ressens. C'est ...c'est tellement difficile de te voir comme ça.

Mes yeux se remplissent de larmes alors que je poursuivais.

Moi: Je ne peux pas nier que je ressente quelque chose de fort pour toi, même si ça me terrifie. Mais tu dois comprendre que ce n'est pas facile pour moi. Tu t'es servi de moi comme d'un pion dans ce stupide pari, et cela m'a brisée. J'ai du mal à croire que tu m'as fait ça.

Son visage immobile dans le coma, Thomas est incapable de répondre. Le moniteur cardiaque à côté de lui émet un son régulier, apaisant mes nerfs à vif.

Moi: Je me sens coupable de te reprocher tout ça alors que tu es dans cet état, mais je ne peux pas non plus ignorer ce que tu as fait. Je suis sur la défensive, je me protège parce que j 'ai peur de me faire encore plus de mal. Mais néanmoins, je peux te promettre que je serai là pour toi, quoi qu'il arrive. J'espère que tu te réveilleras bientôt. Ta famille a besoin de toi. Et pas que...

Je dépose un doux baiser sur son front avant de me lever pour quitter la chambre. Mon cœur était toujours aussi lourd, mais au moins, j'avais réussi à exprimer une partie de ce que je ressentais. La route vers la guérison serait longue et complexe, mais je savais qu'il y avait encore une chance pour nous, si Thomas décidait de la saisir. En sortant de la salle, mes pensées étaient toujours emmêlés. Je m'étais exprimé, mais le poids de la situation était toujours là, pesant sur mes épaules. J'avançais dans le couloir silencieux de l'hôpital, suggère de trouver un peu de réconfort. Cependant, alors que je m'éloignais, je remarquai quelque chose d'étrange. Le fils du moniteur cardiaque de Thomas n'était plus le même. Il émettait désormais un son continu et monotone, un son que je n'avais jamais entendu dans cette unité de soins intensifs. Mon cœur se serra, et je me précipitai vers l'infirmerie pour appeler à l'aide. Les infirmiers et les médecins accourent rapidement, s'efforçant de rétablir la situation. Ma poitrine était nouée par l'anxiété, car je ne pouvais m'empêcher de penser que ma confession avait eu un impact sur Thomas. Et si mon aveu avait été trop lourd à porter pour lui ? Ca suffit Aydenn, tout ne tourne pas autour de toi, tu n'es pas le centre du monde. Les minutes semblaient interminables alors que je restais à l'extérieur de la salle, impuissante, observant l'équipe médicale s'activer autour de lui. Finalement, après une éternité, les médecins sortirent de la salle et un vint vers moi;

Moi: Alors doctor? Il va bien?!

Médecin: Et bien, le changement dans le moniteur cardiaque était dû à une perturbation temporaire des signaux, peut-être provoquée par l'émotion du moment. J'ignore ce que vous lui avez dit mais, ça a dû beaucoup le perturber.

J'ai l'amour à fleur de peau TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant