Elena

Chapitre 11

POV Alex

Dans les vestiaires

En ce moment nous avons vraiment très chaud, on a à peine franchit la porte des vestiaires que le coach a commencé à nous hurler dessus. On est entrain de se faire passé un savon mais malgré tout nous comprenons la position du coach puisqu'on a pas été à la hauteur pendant le premier quart-temps. Je dirai même qu'on a été nul à chier, ça ce n'est pas nous, ce n'est pas du tout ce qu'on a l'habitude de faire en compétition. J'ai l'impression qu'on est redevenu l'équipe qui avait perdu ses repères et je pense que le coach doit penser pareil.

- Mais qu'est ce qui vous arrive les gars, je ne vous reconnais plus. Ressaisissez vous bon sang, ils ne sont pas plus fort que nous techniquement. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte mais ils ont commencé à avoir des difficultés. Ils n'ont marqué que huit points pendant le second quart-temps alors qu'on a en mis quinze. Je vous demande donc de continuer sur votre lancer, vous allez y arriver.

- Désolé de vous interrompre coach mais j'aimerais savoir ce qui arrive à Cameron, dis-je en intervenant pendant son discours.

- Oui Jones, j'allais exactement y venir.
Davis c'est quoi ton problème, Alex te mâche tout le travail. Il te donne le ballon et tout ce que tu as à faire en tant que pivot c'est de marquer mais au lieu de ça tu te fais chiper ton ballon. Concentre toi, je connais ton potentiel c'est pour ça que je ne voulais pas te faire sortir du terrain très tôt mais j'ai été obligé de le faire.

- Oui Coach, je vous promets de ne pas vous décevoir pendant la seconde période, dit le concerné.

- C'est tout ce que j'attends de toi, lui répond t-il avant de se retourner vers les autres. Josh tu fais un excellent match continue comme ça et les autres je vous suggère d'aider Alex il ne peut pas porter l'équipe tout seul.

- Oui coach, répliqua tout le monde.

- Je reviens avant le début de la seconde période.

Le coach vient de sortir des vestiaires en étant quand même un peu sur les nerfs. Cest normal parce qu'il veut cette victoire autant que nous si ce n'est plus et moi de mon côté je décide de me rapprocher de Cameron pour essayer de savoir ce qui lui arrivait aujourd'hui.

- Mec qu'est ce qui t'arrive, d'habitude avec Josh nous formons le trio d'enfer et nos adversaires ont du mal à suivre notre rythme.

- Ce n'est rien laisse tomber, dit-il tout court.

- Si il y'a quelque chose, t'es mon coéquipier je te connais. On a passé assez de temps ensemble sur le terrain pour que je sache détecter quand ça ne vas pas.

- C'est juste que mes parents m'avaient promis d'être là aujourd'hui mais ils ne sont pas rentrés de leurs voyages, dit Cameron d'un ton déçu.

- Je n'ai très certainement jamais connu ce genre de sentiment de déception mais je peux essayer de me mettre à ta place et je sais que ça doit te faire du mal. Cependant si tu y penses maintenant, tu ne vas pas être au top de tes performances habituelles et après tu vas t'en vouloir si on perd le match.

- T'as raison mec, c'est juste que ce qui me fait le plus de mal c'est le fait qu'ils ne viennent jamais me voir jouer, jamais. Tout ce qui les intéressait c'était que j'intègre mon activité extra-scolaire dans mon dossier de demande d'admission à Stanford.

- C'est vraiment dommage, ils ne savent pas ce qu'ils ratent en ne venant pas t'encourager parce que t'es un basketteur hors pair. Je sais que c'est pas facile mais ne mélange pas tes sentiments avec le sport parce que ça se voit directement quand tu es sur le terrain.