Chapitre 1 - Un nouveau départ

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NOTE :
Bonjour à toustes,
Je vais publier cette histoire sur wattpad maintenant, mais elle date. C'est la première longfic que j'ai écrite et ça date de 2017/2018. Soyez indulgent.es, ce n'est pas ma meilleure histoire. Pourtant, j'ai envie de vous la partager.
Il s'agit d'un drarry (oui même si l'un des personnages développera une histoire avec un OC avant) et c'est un slow burn, soyez patient.es !
Merci par avance pour vos retours sur cette histoire !

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Chapitre 1 – Un nouveau départ

Le soleil descendait progressivement du zénith pour rejoindre la mer. Le ciel allait bientôt se parer de nuances de rose ou d'orange qui se reflèteraient sur l'eau. La température, particulièrement douce pour mi-septembre, n'avait échappé à personne. La plage fourmillait de gens profitant d'un agréable week-end avant le retour du mauvais temps et de la grisaille. En fonction des années, c'était plus ou moins tard, mais c'était cependant inévitable.

Un jeune homme était installé au milieu des groupes de gens qui couraient sur la plage ou nageait dans l'océan. Il ne semblait pas à sa place, seul parmi les familles, avec sa peau si pâle et ses cheveux si blonds.

Il s'était allongé sur le sable, vêtu d'un ensemble de lin beige et d'une chemisette blanche, sa tête posée sur un sac noir. Il lisait un livre qu'il tenait judicieusement face au soleil, afin de ne pas être ébloui. Un observateur attentif aurait pu se rendre compte que ce livre à la couverture banale était rempli de caractères étranges, de formules compliquées et de dessins de chaudrons.

Des rires d'enfants résonnaient tout le long du littoral, un contre point joyeux au bruit grave du ressac lent et immuable de l'Atlantique. Progressivement, tous les petits groupes rangèrent leurs affaires de plages et rejoignirent leurs véhicules pour rentrer chez eux, les parents invoquant l'excuse de la marée montante pour faire cesser de jouer leurs enfants dans les vagues. Le jeune homme blond lisait toujours.

Un vent frais se leva juste avant le coucher du soleil, et le jeune homme frissonna. Il rangea son livre dans son sac, referma sa légère veste de lin et se tint debout face à l'océan jusqu'à la disparition complète de l'astre sous l'horizon. Un sourire triste plaqué sur les lèvres, il tourna les talons et rejoignit la petite ville balnéaire bretonne qui s'étalait juste derrière la plage.

Après quelques minutes d'une marche rapide, il se faufila dans une ruelle, vérifia qu'il était seul et disparut dans un « crac ».

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Drago Malefoy se regarda une dernière fois dans le miroir en pied de son salon et apprécia ce qu'il y vit. Il se savait beau et tenait à être toujours élégant et à son avantage. Sa tenue lui seyait parfaitement, comme toujours, jean noir fuselant ses jambes, chaussures de ville impeccablement cirées, chemise grise et veste de costume, également noire. Ses cheveux longs étaient détachés et lui tombaient dans le dos. Il ne pouvait s'empêcher de penser à sa ressemblance avec son père, mais il répugnait à les couper. De toute façon, là où il allait, personne ne connaissait les Malefoy, la ressemblance avec son père n'avait donc pas la moindre importance.

Il vérifia que ses clés étaient bien dans sa poche puis sortit de son appartement. Il se dirigea d'un pas rapide vers la bouche de métro la plus proche et se mêla à la foule moldue en réprimant un sentiment de dégout. Depuis maintenant six ans qu'il vivait à Paris, il n'avait jamais pu s'habituer à cet immonde métropolitain. Tous ses sens d'aristocrate sensible étaient agressés quand il l'empruntait. Les odeurs abominables, les couleurs tantôt criardes tantôt indiscernables à cause d'un mauvais éclairage, c'était particulièrement bruyant, et la très grande proximité des moldus le répugnait presque. Il évitait au maximum d'utiliser ce moyen de transport, cependant ce soir il se rendait dans un endroit fréquenté par les moldus et il ne pouvait pas transplaner en plein Paris. Il se jetait habituellement un sort invisible pour annihiler ses sens, mais n'ayant pas emporté sa baguette avec lui pour le défaire, il n'avait pas pris le risque ce soir. Cette nuit, il voulait pouvoir ressentir les sons, les goûts et le toucher avec acuité.

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