Chapitre 11- Tous les deux

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Après quelques minutes de marche nous arrivons en haut d'une coline. Il y avait un pauvre petit banc au milieu d'une plaine. Il n'y a que de l'herbe.
Nous nous asseyons sur le banc.
Nous avons une vu magnifique sur la ville. J'y habite depuis toute petite je ne connais même pas cette endroit.
Il prend la parole le premier :

_Je viens ici quand j'ai besoin d'être seul je me suis dis que ça serait une bonne idée de te le faire découvrir.

_Nous avons une magnifique vu...

_Pendant que tu étais à l'hôpital pour ton...

_Viol. Tu peux le dire. Ça ne m'atteind pas tant que ça comparé à toutes ses femmes violées et pour tant ils m'ont bien... je marque une pause mais il ne dit rien. Enfin ce que je veux dire c'est que je ne suis pas traumatisée. Ne me demande pas pourquoi je ne sais pas.

_Oui, passons enfin bref je ne suis pas vraiment d'ici j'ai donc pris mon temps pour visiter la ville et j'ai trouvé cette merveille.

Il me désigne le paysage.

_C'est une très belle ville. Tu viens d'où ducoup ?

_Je viens d'un peu partout. J'ai fais foyer en foyer dans tout le pays à nos 18 ans moi et ma soeur avons acheter notre appartement à Palerme.

_Oh c'est loin ça !

_Oui mais nous payons toujours notre appartement. Nous sommes assez bien payé ici nous pouvons payer nos factures de plus ici nous sommes loger et nourri gratuitement c'est parfait.

_Je vois. Mais dis-moi où sont tes parents si ce n'est pas indiscret ?

_Ma mère est dans un hôpital psychiatrique dans le sud et mon père...je ne le connais pas.

_Oh, je vois.

_Bon toi dis-moi. C'est quoi toute cette tristesse ?

_J'ai surpris ma mère entrain de...son coach de sport personnel. Elle m'a dit qu'elle travaillait aujourd'hui.

Il regarde dans le vide comme si il le savait déjà.

_Thomas ?

_Oui ?

_Tu penses à quoi ?

Il ne répond pas.
Je me lève d'un bon.

_Putain Thomas ! Tu savais !

_Non ! Biensûr que non !

_Prends moi pour une conne !

_Juste tu ne sais pas quelque chose...

_Quoi ?

_Ce n'est pas à moi de te le dire Mya...

_Trop tard t'en a trop dis maintenant balance !

_Ok ok mais avant assiez toi et calme toi.

_Je suis mieux debout !

_Assies toi.

Je m'exécute.

_Bon dis maintenant.

_Entre ta mère et ton père il n'y a pas d'amour...

_Pas d'amour ? Mais la BLAGUE ! T'as pas remarqué qu'ils avaient deux gosses ensemble et tu me parles de « pas d'amour ».

Je rigole mais lui non. Il a l'air très sérieux ça fait peur.

_Ta mère a été marier de force à ton père.

_Non. Il l'aime, elle l'aime... enfin je crois et enfin bref ils s'aiment.

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