Chapitre 43

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Coucou
Je publie deux chapitres!
♥️♥️♥️
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J'atterris à Los Angeles, je suis mitraillée de photos et de questions sur mes relations avec mon père. Je ne réponds pas, je continue ma route. Je ne prends pas le temps de m'arrêter avec mes fans. Je suis trop bouleversée. Je souhaite m'isoler quelque temps.

Votre père vit dans la rue, allez-vous l'aider financièrement?
Votre père souhaite vous rencontrer.

Je n'écoute pas, je m'engouffre dans le taxi, mes gardes du corps éloignent les journalistes trop insistants. On roule en direction de ma maison. Je pose mes valises, j'inspire lourdement. Et je commence à prendre le premier objet et à le fracasser au sol, je casse tout, je vide mes placards et les jette au sol. Je marche sur les bouts de verre, mes pieds saignent, mais je ne ressens rien. Je me sens vide. Je me dirige vers le bar et je bois verre sur verre, je monte dans ma chambre, j'avale des somnifères et je m'endors.

Quand je me réveille, j'entends le bruit d'un bip, j'ouvre les yeux, je suis dans une pièce lumineuse. J'essaye de bouger mes mains, mais elles sont entravées. Je tire dessus et tente de me détacher, mais en vain, je crie de frustration, un homme en blouse blanche entre dans la pièce, tente de m'apaiser. Mais je n'entends rien, je mène une lutte pour me libérer.

— Holly, calmez-vous! Nous vous avons entravé, car vous avez tenté d'étrangler l'infirmière au précédent réveil.
— Quoi?
— Voilà, c'est mieux. Vous avez fait un coma à la suite d'une tentative de suicide.
— Je n'ai jamais fait ça.
— Nous avons retrouvé une quantité importante d'alcools et de médicaments dans votre estomac.
— J'ai juste trop bu et je n'aurais jamais dû mélanger avec un somnifère. Je n'ai jamais eu l'intention de me tuer.
— D'accord.

Il ne me croit pas. Il ressort de la pièce, je reste entravée quelques heures en attendant que les médecins statuent sur mon état psychique. Je coopère docilement. En début de soirée, on m'autorise à récupérer mes pleines capacités. Jason entre dans la pièce.

— Dieu soit loué, pourquoi as-tu fait ça?

— J'ai juste trop bu. Tu ne crois pas à ces conneries! Je ne peux pas me permettre de disparaître.
— J'espère bien. Je ne peux pas te perdre.

Il me prend dans ses bras.

Deux jours plus tard, je quitte l'hôpital, les paparazzis m'attendent, ils veulent illustrer leurs articles . Je pose mon bonnet sur la tête et enfile mes lunettes de soleil, Malik me récupère. Des fans ont apporté des pancartes en soutien, certains pleuraient. Je suis touchée par leur dévotion.

Avez-vous tenté de mettre fin à vos jours?
Votre père vous a-t-il rendu visite?
Malik, vous aurez fourni les drogues?

Je m'engouffre dans la voiture tremblante, je ne supporte plus leur question, je veux vivre en paix. Malik reste avec moi le reste de la journée, sa présence me fait du bien.

En fin de journée, je m'habille, je dois rendre visite à des connaissances. Je stationne la voiture, je sonne au portail.

— Oui?
— C'est Holly.
— Allez vous-en!
— On peut discuter?
— Qu'est-ce que vous nous voulez? Vous avez assez d'argent pour mener une vie paisible.
— S'il vous plaît.
Elle souffle fort.

Le portail s'ouvre, je remonte en voiture et je m'arrête devant des places attirées. Eux aussi ont fait du chemin depuis toutes ces années.

Elle m'ouvre le visage froid, je la révulse, je ne peux pas lui en vouloir, mes nuits ne sont pas paisibles. Je m'en veux tellement, mais je n'avais pas le choix. Je parcours des yeux leur intérieur, luxueux. Ils ont réussi à se relever. Son mari nous rejoint, son visage rempli de haine.

— Que voulez-vous?
— Il faut que ça se sache. Je n'en peux plus de garder ce secret.
— Vous avez été gracieusement rémunéré pour garder le secret.
— J'ai besoin d'en parler.
— Allez vous en.

Il me met dehors, c'est la sixième fois que je retente, mais ils ne veulent rien entendre. Je suis désoeuvrée. Quand j'étais dans l'anonymat, leur haine s'était calmée. Ma célébrité a creusé un plus grand fossé entre nous. J'ai besoin de me décharger de ce lourd secret, c'est trop dur, plusieurs personnes en souffriront. J'appelle Malik, cette fois-ci je lui dirais tout. Je ne peux plus, je risque de me perdre encore plus.
Il me rejoint chez moi, il s'assoit et m'écoute avec attention. Une fois terminé, il se lève et souffle fort. S'il réagit comme ça, comment les personnes concernées le feront.

— Tu vas perdre gros.
— J'en suis consciente.
— C'est trop bébé. Il n'y avait pas d'autres alternatives?
— Non, j'avais 18 ans, notre maison était hypothéquée.
— Je comprends. Allez viens-là ! Tu vas en avoir besoin.

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