Chapitre 5

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Les deux pilotes s'éloignèrent de l'agitation de la soirée et Carlos se retourna pour se tenir en face de l'anglais qui avait toujours un œil sur la blonde. L'espagnol observa son ami, espérant qu'il dirige son attention vers lui, or ses yeux ne se décollaient pas de la silhouette de la princesse.

- Lando, je suis là, dit le brun, agitant sa main devant la tête du britannique.

- Mais je t'écoute Carlos, qu'est ce qui se passe ? Rétorqua-t-il.

- Menteur, t'étais trop occupé à regarder la princesse, avec qui tu as dansé d'ailleurs. Allez, vas-y raconte.

Lando reprit son souffle avant de commencer son récit. Il n'omit aucun détails, et raconta toute l'histoire à son meilleur ami, qui le regardait dubitatif. Il ne savait quoi en penser. D'un côté, il était heureux pour lui, et de l'autre, il avait peur qu'il n'ait encore le cœur brisé.

- A ton avis, je dois faire quoi ? Demanda-t-il, ayant désespérément besoin d'un conseil.

- Je pense qu'il faut que tu t'écoutes. Si tu penses que ça va mal finir dès le début, alors il vaut mieux pour tous les deux que ça s'arrête là. Et si tu penses que ça peut aboutir quelque part, il faut que tu fonces, en faisant attention quand même.

- Et... tu penses que j'ai le droit ? Questionna-t-il, se tripotant les mains, le regard baissé.

- Mais Lando, tu fais ce que tu veux, t'es adulte, répondit l'espagnol étonné de sa question, même s'il comprit le sous-entendu, qu'une fois ayant déjà répondu.

- Ce n'est pas ce que je veux dire. Tu crois qu'elle va m'en vouloir ?

- Non, elle veut juste que tu sois heureux. Ça fait un an et demi, il faut que tu tournes la page. Je sais que c'est dur, mais il faut que tu le fasses si tu veux avancer. Et puis, elle sera toujours avec nous. Ce n'est pas avec Aria qu'on va l'oublier, ça tu peux en être sûr. Dit-il en lui donnant un coup dans l'épaule.

- Tu ne trouves pas qu'elle lui ressemble un peu ? Demanda-t-il à son meilleur ami, en parlant d'Elena.

- Si, on pourrait presque croire que c'est elle qui l'a envoyé vers toi. Répondit-il en le regardant.

- Merci Carlos, pour tout. Je ne vous ai jamais remercié avec Aria mais je n'aurais jamais réussi sans vous. Dit-il, les larmes aux yeux.

- C'est normal, c'est fait pour ça la famille. Répondit l'espagnol en faisant un câlin à celui qu'il considérait comme son frère.

- Allez, il faut qu'on y retourne, sinon Aria va croire que je veux te voler, plaisanta-t-il en riant, en se dirigeant à nouveau vers les espagnoles qui discutaient encore.

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Pendant que les deux pilotes étaient partis discuter, la blonde en profita pour en faire de même avec sa nouvelle amie. A l'exception qu'elles ne bougèrent pas. Elles faisaient connaissance en parlant de tout et de rien.

- D'ailleurs, tu viens au Grand-Prix ce week-end ? Demanda Aria.

- Oui, mes parents ne peuvent pas y aller, et mon père veut qu'un membre de la famille royale soit présent, alors j'y vais.

- Mais ça veut dire qu'on va se voir ! Constata-t-elle avec entrain.

- J'espère bien, sinon j'aurais demandé à ce que tu sois présente, répondit Elena, soulagée de savoir qu'elle connaîtra quelqu'un lors de cet événement.

- Mais tu seras là tout le week-end ou juste le dimanche ?

- J'arrive le vendredi soir, et je serai sur le circuit le samedi et le dimanche. Et toi ?

- On part demain matin, et je reste jusque dimanche soir car lundi je travaille et je dois être à Madrid.

- Tu travailles dans quoi ? Demanda-t-elle curieuse.

- Je travaille dans l'ingénierie aérospatiale, et toi ? Répondit l'ingénieure, anxieuse de s'être aventurée sur un terrain glissant. Je suis désolée si c'est indiscret, je n'aurais pas dû demander.

- Ne t'inquiète pas, personne n'ose jamais. Je suis en dernière année d'études de droit. Je suis diplômée à la fin du mois.

- Diplômée de quoi ?

- Avocate dans le droit de la famille. Il ne me reste que mes partiels à la fin du mois et j'aurais enfin fini mes études ! Enonça-t-elle d'un façon théâtrale s'aidant de ses bras, ce qui provoqua un rire chez son amie, ce qui la fit sourire.

Les deux pilotes retrouvèrent les deux jeunes femmes, et l'espagnol enlaça de derrière sa compagne, qui releva la tête en arrière, pour voir qui c'était, et son sourire s'agrandit quand elle se rendit compte qui était-ce. Pendant ce temps, Lando et Elena se regardait, et les paroles de Carlos ne faisaient que tourner dans sa tête.

Que devait-il faire ? Que voulait-il ?

Même lui ne savait pas, alors comment une autre personne pouvait le savoir.

Aria demanda à Elena ce qu'elle avait prévu la semaine prochaine et elle lui répondit qu'elle devait faire un discours l'ONU, et qu'elle devait l'écrire. Sa réponse suscita de la surprise parmi les participants de la discussion. Ils étaient tous impressionnés. Puis, ils se rappelèrent que c'était une princesse, et qu'ainsi cela devait être la routine pour elle.

Pourtant, Elena ne voulait pas faire ce discours. Ce n'était pas à elle de faire ce discours. Même si ce discours, et cette opportunité revenait à l'héritier de la famille royale, elle n'était pas la véritable héritière.

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Hey,

Nouveau chapitre j'espère que vous allez aimer 🫶🏻❤️

Je suis absolument pas convaincue par ce chapitre, mais j'espère qu'il vous plaira quand même.

J'ai oublié de le dire (je crois) mais cette histoire est "reliée" à celle de Madrid, donc n'hésitez pas à aller la lire pour mieux comprendre. Mais normalement j'ai fais en sorte à ce que même sans avoir lu Madrid, elle soit compréhensible.

Anyway see you soon 🫶🏻❤️

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