À votre service M. Kim | Kim Taehyung | TERMINÉE

Chapitre dix-septième 🍋 PDV AE SOO

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— C'est exactement ce dont j'avais besoin... commenté-je en salivant de plus belle devant le plat qui se pose juste sous mes yeux.

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 I don't want admit it - Bangchan

PDV AE SOO

Le week-en est rapidement venu puis le début de semaine est aussi vite arrivé que je n'ai pas vu les heures défilées. Je ne suis pas retournée chez M. Kim mais justement, je suis en route pour m'y rendre. Je viens tout juste de sortir du restaurant et de recevoir ma paye, par la même occasion. Je suis assez fatiguée étant donné que c'était mon dernier jour de la semaine, mais je sais que mes batteries vont se recharger dès que je l'aurai vu. Je me dis que je vais bien pouvoir me reposer en faisant une grasse matinée. Je salue le chauffeur de M. Kim en entrant dans la voiture du côté passager comme d'habitude. Cette fois-ci, il ne me réprimande pas, j'imagine qu'il a fini par lâcher l'affaire.

— Enfin le travail terminé ? me demande-t-il pour faire la conversation.

— Enfin, oui... soupiré-je en m'affalant dans le siège. Ça doit être le week-end pour vous aussi, non ?

Il acquiesce tout en gardant les yeux sur la route.

— Oui, vous étiez ma dernière course.

Même s'il ne me voit pas, je lui souris de manière compatissante en sachant que me véhiculer à une heure si tardive ne doit pas être très agréable. 

Nous discutons de banalités jusqu'à enfin arriver à destination. Je le remercie mille fois, au moins, lui souhaite un bon week-end et le salue avant de me diriger vers la porte d'entrée. Et alors que je tends le bras pour sonner, la porte s'ouvre brusquement et tout va très vite. M. Kim empoigne mon poignet, me tire à l'intérieur, claque la porte et me plaque contre cette dernière.

Je fais les gros yeux, surprise. 

Ses cheveux sont désordonnés, pas du tout comme lorsqu'il est au travail. Et j'en viens même à les préférer comme ça. Et ce qui me fait encore plus perdre le contrôle, c'est le fait de le voir comme ça, face à moi, encore vêtu d'une partie de son costume. Son pantalon en tissu bleu marine révèle les muscles de ses cuisses et je crois m'évanouir d'extase lorsque mes pupilles dérivent sur sa chemise blanche déboutonnée de quelques boutons.

— Qu'est-ce que tu regardes, comme ça, hein ? me demande dans un souffle, sa voix, plus rauque encore que d'habitude.

— R-rien... réponds-je en pinçant mes lèvres entre elles. 

Tout vrille en moi, tout se désordonne, comme ses cheveux. Je serre les poings pour empêcher mes mains de se ballader je-ne-sais-où et je me crispe sur place pour garder mon corps bien ancrer dans le sol. Je me râcle la gorge pour détendre cette atmosphère qui est tout d'un coup devenue brûlante.

— J-je, euh-

— Chut.

Je sursaute et me tais, obéissant à tout ce qu'il serait prêt à m'ordonner. Mes poings se mettent à trembler. Et pour la première fois de ma vie, ce n'est pas de peur qu'ils tremblent, mais d'excitation.