Lycée

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Chapitre 1

Le jour se lève il est 6h du mat, c'est l'heure d'aller à l'école.

Je n'ai pas vu la nuit passée, ça annonce déjà mon humeur d'aujourd'hui. Je me lève tranquillement de mon lit et me dirige mécaniquement dans la salle de bain près du miroir.

Putain... On aurait dit que j'ai pris un balais dans le cul. Faut que je me réveille et que je me grouille rapidement si je ne veux pas être en retard. Je pris ma douche en me recueillant également pendant ce temps de paix avec moi-même, je descends les marches en direction de la cuisine pour prendre un petit bout de pain qui traînait sur le comptoir. Je m'avance de la porte d'entrée pour en sortir.
Avec un peu de chance mon bus n'est pas encore arrivé.

Arrivé devant le grillage du lycée j'aperçois déjà des connaissances. Pour ne pas rester seul je décide d'aller en leur direction. Il a Cyno, Tighnari et Kaveh. Ils étaient déjà excités à cette heure. Ils parlent des cours et à vrai dire je ne fais pas attention à ce qu'ils peuvent raconter. Ça m'importe peu. Leurs gaminerie ne m'intéresse pas. Qu'est ce qu'il m'a prit de venir en cours aujourd'hui. Je sens déjà que cette journée va être longue.
Je ferme les yeux et soupire un long moment avant de les réouvrir. Soudain quelque chose ou plutôt quelqu'un attire mon attention. Je regarde dans la direction de la chose. Mes yeux s'écarquillent instantanément. Qu'est ce qu'il faisait ici ? Non, que foutait-il ici. Je ne comprends pas. C'est pourtant lui. L'homme au long cheveux blancs à la mèche rouge qui était entré dans ma vie avant d'en disparaître mystérieusement. Le voir ici me procure un pincement au cœur comme je n'en ai vraiment eu. Et une boule au ventre. Je n'ai pas envie qu'il me voit, il faut que je bouge. Putain, je suis complètement paralysé ! Allez, grouille toi !
Quelqu'un avait posé sa main sur moi, ça me réveilla d'un coup en sursaut.

一 Scara, est-ce que ça va ? Ça fait un moment que tu ne bouge plus.

C'était Nahida.

一 Oui ne t'inquiète pas, j'étais juste envahis par mes pensées.
Ce n'est rien. Lui expliquais-je

Elle ne semblait pas convaincu mais je ne pouvais rien faire de plus pour la rassurer. En un instant je me rappelais la raison du pourquoi je m'étais figé sur place. Je tourne ma tête en un éclair mais rien du tout. Il n'était plus là. Le pain était autant périmé que ça pour que j'ai des hallucinations de cette force ?

Quoi qu'il en soit je ne veux pas me faire remarqué aujourd'hui alors je décide de quitter le groupe et de me diriger directement devant ma salle de classe. Ça me rassure, personne n'est encore devant. Je m'assois contre un mur et place mon casque sur mes deux oreilles. Je mets ma playlist et me concentre sur celle ci. Et dire que je vais devoir faire ça pendant encore des années. Ça me décourage super vite.

La cloche fini par retentir dans tout le lycée, je m'installe au dernier rang pour ne pas me faire remarquer. Je sors mes affaires et le cours commence.

Mon angoisse se fait ressentir. J'essaie de me concentrer tant bien que mal sur le cours. Sans résultat. Qu'est ce qui me fait cet effet. Non, à vrai dire je le sais. Cette chose qui me force à me lever si tôt le matin pour apprendre des choses qui me serviront à rien plus tard. Des gouttes de sueur apparaissent sur mon frond. Je déteste transpirer. J'enlève mon pull ? Non, il en est hors de question. Je dois lever la main pour sortir. Lève la main. Vite. Si je lève la main maintenant il pensera que je veux répondre à sa question. Je ne veux pas créé de malaise. Et si je sortais tout simplement ? Non, il m'ordonnera de me rasseoir immédiatement. Allez, il faut que je le fasse. Je finis par dresser mon bras en l'air. Je demande donc au professeur si je peux aller au toilette.
Il m'autorisa à y aller.

Je me mets debout et m'avance de la porte. Je sors en fermant la porte derrière moi. Ce n'était pas si grave que ça au final, personne ne m'a remarqué. J'ai eu de la chance. Avec quelques difficultés à marcher droit je marche vers les toilettes et me débarbouille le visage. Je me regarde dans le miroir du lycée. Une dizaine de secondes passent sans que je ne cligne des yeux. À force de me regarder mon visage dans le reflet se déforme petit à petit. C'est comme ça que je me voyais. Mon regard était désespérant. Franchement, on dirait que j'ai perdu mes parents, mes frères, sœurs et mon chat en même temps. C'est pathétique sérieux. Il faut que je retourne en cours et vite fait. Je ne pense pas avoir la même chance que tout à l'heure.
Espérons.

-

Les cours du matin était fini c'était l'heure d'aller manger. Je ne voulais pas m'installer avec les autres. J'avais envie d'être seul aujourd'hui. Parler à personne. En sortant de la salle de classe je marche pendant une bonne minute en direction d'un coin calme. Presque personne n'y passe. Je monte les escaliers et me retrouve devant une salle de réserve. Je m'installe donc ici. J'enlève le sac de mes épaules, l'ouvre et prends ce que j'avais à manger pour midi.

C'est relaxant d'être seul mais plus tu l'es, plus c'est difficile de s'habituer à un environnement comme le lycée. C'est bondé de gens. Tu finis par choisir le moins pire. Être seul ou vivre avec des centaines de milliers de personnes tout les jours. Rien qu'une dizaine de minutes accompagné à des dizaines de personne m'épuise physiquement et mentalement. Il faut bien que je trouve mon coin à moi pour me détendre.
Il ne me reste qu'un cours avant de partir. Ça devrait le faire.

-

En rentrant chez moi j'ai fais exprès de ne pas prendre la même porte de sortie que les autres. Sinon je savais qu'ils allaient venir me parler. Devant ma porte je l'ouvre et la ferme quand je suis à l'intérieur. Mon chat arrive quelques secondes après que je me déchausse. Je le caresse un petit moment pour lui faire plaisir. Ça me relaxe en même temps. "on dirait que j'ai perdu mes parents, mes frères et sœurs et mon chat...". C'est à peu près ça.
Après avoir donné à manger à mon chat je monte dans ma chambre et la pousse légèrement. Je m'affale sur mon lit en soupirant. J'ai encore mes devoirs à faire. Commence déjà, après, tu seras tranquille.

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1120 mots

J'espère que ce chapitre vous a plu. Il y avait beaucoup de blabla intérieur mais plus on avance dans l'histoire plus il y en a moins. À dans 1sm ou moins !

Nôtre Deuxième Histoire [scarakazu] - En Réécriture - Terminé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant