Contrôle

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Chapitre 5

一 Scaramouche. C'est moi.

Après les paroles de cette personne je me suis réveillé en sursaut. C'était Xiao. Pourquoi avais-je confondu sa voix avec celle de Kazuha. Je n'arrête pas de penser à lui. C'est tellement désagréable. Il me dit de me lever d'une voix plus basse que d'habitude. Pff, il a beau faire le gars insensible je sens qu'il m'aime bien au final. Je ne pus résister à lui lancé un sourire moqueur. Il avait envie de m'en foutre une, je la mériterais amplement. Il m'aide à me lever et on descend pour aller manger quelque chose.
Il me proposa...

一 Tu veux qu'on sorte prendre un petit dej ou on mange ici ?

Rester ici. Ça fait des années que je ne sors plus de chez moi quand j'ai du temps libre. Ça me fera du bien de prendre l'air. Il était déjà prêt donc il ne manquait plus que moi. Je me prépare et après avoir fini je reviens le voir.

一 T'es prêt ?

一 Oui allons-y.

Nous sortons en fermant la porte derrière nous. Il faisait frais pourtant il était pas du tout tôt. On marche un moment avant de nous poser à la boulangerie. Nous commandons. Puisqu'il m'a donné son jus d'orange je devais bien payer le petit déj. Il prit un pain au chocolat et moi encore du pain. Ça devient chiant. En sortant de la boulangerie nous croisons Collei et Faruzan. Qui n'ont pas pu s'empêcher de nous dévisager à la vu de nous voir tout les deux sans se disputer.

一 Suis-je entrain de rêver, ou ces deux hommes s'entendent à merveille ? dit Collei toujours d'un air choqué.

一 Pourquoi vous êtes ici ? Vous n'avez pas cours ? Xiao ignora la remarque que sa camarade a pu faire.

一 Non, on reprend seulement à 15h. Et vous ? demanda Faruzan.

Xiao et moi se regardent un petit moment. Que devions nous répondre à cela. Je pris les devants.

一 Nous n'étions pas au courant mais... La prof d'histoire n'est pas là ahah !

一 Oh! Je vois. Dites ça vous dit qu'on traîne un peu ensemble ?

On ne refusa pas l'offre et commençons à marcher dans aucun but précis en parlant. Xiao leur avait proposé de venir avec nous en forêt ce week-end mais elles étaient chacune de leur côté occupé pour ce week-end. Après plusieurs heures de blabla on fini par se séparer. Xiao aussi avait des choses à faire alors il parti. J'étais seul. À demander ce que je pouvais bien faire pour tuer le temps. Pour au final arrivé à cette conclusion, rien. Il faisait de plus en plus froid alors je rentre à la maison.

En rentrant à la maison je me sentais comme étrange. Comme si rien que de rentrer chez moi me m'étais mal. C'était de rester chez moi qui était dur. Cette atmosphère plus qu'irritable me rendais dingue. Ma solitude revenait en m'étouffant encore plus qu'avant. J'arrivai à peine à respirer pour tenir bon. Cette air est tellement pesante. Cette maison est le mal incarné. Chaque pas résonne dans ma tête. Encore et encore. Ils ne veulent pas s'arrêter bien que je les suppliais d'arrêter. Encore et encore ma têtee fait mal, quelque chose résonnait à l'intérieur ça me faisait mal. Je croyais m'évanouir avec la douleur. Je m'écroule sur le sol en tenant ma tête dans mes bras. J'étais seul. Encore et encore seul au monde. Qui pouvait bien me libérer de ce calvaire. Espérer est la pire des choses. Je sais pertinemment que personne ne viendra. Je ne pouvais pas stopper mes larmes. Mon cœur dansait si vite. Il n'y avait personne, personne pour danser avec lui. Je voulais crier. Crier tellement fort. Mais pas pour que des gens me remarque je voulais exprimé le sentiment de rejet quotidien que j'avais. La crainte de se faire oublier par tous. Qui pensais à moi. Je voulais le savoir plus que tout. Bordel. Je ressaisi toi Scaramouche, tu m'as pas besoin de quelque qu'un pour y arriver. Ça fini toujours mal et tu le sais. Tellement j'avais pleurer mon corps était dessécher. Je renifle quelque fois avant de me relever.

Ça doit faire une heure que je suis allongé par terre. Je ne sais plus si je me suis endormi à force de pleurer. J'étais épuisé. Mon téléphone vibra. Qui était-ce ? Je le pris de mes mains tremblantes. C'était Aether, qu'est ce qu'il me voulait ? Je décroche.

一 Mh ? je ne pouvais que repondre cette avec ma voix cassé.

一 Oh salut ! Tu dormais ? Je ne voulais te déranger. Si tu veux je te rappelle plus tard.

Son énergie commençais à me fatiguer et lui reparler plus tard n'allait pas être possible.

一 Parle. le menaçais-je

一 Le week-end en forêt est annulé, y'a trop d'empêchement.

一 Quoi ? Comment ça ! on aurait presque dit que je lui criais dessus

一 Amber est tomber malade, Cyno à trop d'évaluation pour lundi et Tartaglia et Zhongli ont décidés de se faire un week-end en amoureux à la dernière minute. Je suis désolé Scar-

Je lui avais raccrocher au nez. Pourquoi faut-il que tout capote toujours ! Ai-je la mort derrière mort pour que tout le monde me fui ? Non. Je ne peux pas rester seul. Je vais devenir dingue tout seul dans cette baraque ! Je tremble encore plus. Je fais une crise d'angoisse ? Certainement. Je respire extrêmement fort, mon cœur va lâcher. Je me lève en panique totale. Mes jambes me guide vers la cuisine. Je vois un couteau poser sur le comptoir. Je vois un ciseau ranger dans un pot. Puis loin un mixeur. Mon regard s'agite de partout. Je dois me calmer. Est-ce moi qui contrôle mon corps ? Je prends le couteau s'en hésitation et c'est ça qui me fait douter de mon contrôle. Je le pointe vers mes vaines. Le plainte délicatement dans ma peau et le fait descendre d'un geste sec et rapide. Le sang coule un peu. Je répète ce mouvement plusieurs fois à différent endroit de mon bras. Je finis par reprendre mes esprits. Je lâche le couteau et me rince le bras. Je me dirige vers la salle de bain. Me désinfecte le bras et mets un bandage.

Je n'ai pas osé me regarder dans le miroir.

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1051 mots

Ohhhhh minnnnnnce !

Nôtre Deuxième Histoire [scarakazu] - En Réécriture - Terminé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant