Compagnon

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Chapitre 29

Nos pas étaient lourds, très lourds. Le son du vent aussi. Tout était bruyant autour de moi. Il n'y avait aucun plaisir à vivre cet instant. Tout était horrible.

一 Je voulais m'assurer que tu ailles bien depuis... L'événement et-

一 Lequel ? Lui coupais je.

J'essayai du mieux que je peux pour ne pas montrer mon mécontentement au niveau de mon ton de voix. Elle reprend quelques secondes plus tard.

一 Je voulais m'excuser et également m'excuser de sa part.

一 Tu n'as pas besoin de parler en son nom. Elle ne le pense pas. Dis-je.

一 Tu te trompe.

Tout continuant à marcher je décide de la regarder du coin de l'œil.

一 Elle t'aime plus que tu ne le crois Scaramouche. Poursuit-elle.

一 Ce ne sont pas des paroles qui vont changer quelques choses. Et encore plus quand ça ne vient pas de la personne en question.

Le vent étais pesant, l'air aussi. C'est à peine si je pouvais respirer.

一 Que pense tu d'un dîner avec elle ? Propose Yae.

一 Je n'en ai pas l'air mais je ne veux pas mourir non plus.

一 Ça peut être un bon commencement pourtant.

一 Je n'en ai pas envie vois-tu. Soupirais je.

J'avais l'impression que cette conversation avait démarré pendant la préhistoire.

一 Je n'ai pas envie d'avoir affaire à elle et elle non plus. On ne se parle jamais mais ça reste une connaissance de longue date et je la connais plus que toi. Je vais vous laisser dans vos histoires et qu'elle me laisse en retour dans les miennes.

Elle prit un temps.

一 Je comprends.

Elle s'arrête et je fais de même.

一 Je vais y aller, elle m'attend. Passe une bonne nuit Scaramouche.

一 Ok.

Après ça nous sommes partis chacun de son côté. Il faisait nuit noir pourtant il n'était pas si tard.
L'air était devenue plus respirable quand elle est partie. Je ne faisais plus attention où est-ce que j'allais jusqu'à ce que je me retrouve sur son pallier. J'étais devant la porte en attendant que le vent me pousse pour sonner. Et il l'a fait. Quelque secondes plus tard après avoir sonner... J'entends quelques pas bruyant venir en ma direction. Cette personne ouvre donc la porte, et sans surprise c'était lui.

一 Salut, désolé de t'avoir fait venir à cette heure ci. S'excuse t il.

一 C'est pas grave. Je peux ?

Il ouvre entièrement la porte pour me laisser entrer. J'exécute et rentre. Depuis que je l'ai vu je me sens légèrement mieux, même énormément. Il ferme la porte et monte les escaliers, je le suis tout en laissant quelques marches d'écart entre nous. On arrive dans sa chambre et il la ferme également. Je m'affale sur la chaise de son bureau et lui son lit. J'attendais qu'il prenne la parole mais il semblait trop réfléchir.

Nôtre Deuxième Histoire [scarakazu] - En Réécriture - Terminé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant