C'est toi que j'aime | Tome 2

Chapitre 126

PDV de Nat

Nat: Ça ne peut pas être vrai !

La vidéo passait en boucle sur les écrans, et cette scène qui m'avait arraché un frisson, était tout ce qui occupait mes pensées.

Elle était là...en vie...Après tout ce temps, on pouvait enfin la secourir.

Mais tous ces militaires et ces politiciens s'en fichait complètement. Tout ce qui comptait pour eux était la vie du président. Ils avaient même déclaré que ma femme était dans le camp ennemi à cause de la vidéo. Mais moi je savais que ce n'était pas possible, elle était forcément contrainte.

Nat: Vous ne comprenez rien !

Fury: Romanoff allez calmer vos nerfs ailleurs !

Nat: Non ! Des semaines que je la cherche, que j'en dors à peine, et maintenant vous me dites que sa vie n'a plus d'importance, que vous voulez l'abandonner !? Très bien, mais moi je ne renoncerai pas !

Clint: Nat calme toi

Nat: Arrêtez de me dire ça !

Clint: On peut aller parler ?

Je regarde la pièce, à part quelques têtes levées vers moi, personnes ne semble s'occuper de moi ou de ma femme. Je lâche un soupire d'énervement et me retourne vers la porte restée ouverte. Je passe dans le couloir en prenant soin de claquer la porte derrière moi.

Tout un mélange d'émotions bouillonnait en moi, créant un tourbillon explosif. Sous la colère, j'envoya mon poing dans le mur en injuriant les plus de personnes possible.

J'entendis la porte s'ouvrir à nouveau.

Nat: Je vais pas abandonner Clint

Clint: Je sais...Je ne te dis pas de le faire

Nat: Alors pourquoi est ce qu'on est pas déjà à la Maison Blanche ? Pourquoi on ne va pas la chercher !?

Clint: On ne peut pas débarquer comme ça, ils sont très préparés, il nous faut un plan

Nat: Je t'assure qu'aucun de ces connards ne ressortira vivants

Clint: Si on part chercher le président, on la trouvera elle aussi, laisse les faire leur travail

Nat: Ils ont intérêt à se dépêcher

Clint: Tout ce que tu peux faire c'est te préparer. Et s'il te plait, ne fait rien de stupide, tu n'as pas les idées très claires

Nat: Au contraire, elles n'ont jamais étaient aussi claires

Je laisse l'archer dans le couloir et monte dans notre chambre pour faire ce qu'il m'a demandé.

Cependant, une fois arrivée devant l'armoire, sans vraiment comprendre pourquoi, des larmes se mettent à couler. Je n'ai plus la force de faire bonne figure, je suis en train de lâcher prise. J'ai besoin de la retrouver.

Je me laisse glisser contre l'armoire et lâche toutes les larmes qui se cachaient sous ma colère.

Il me faut de longues minutes avant de parvenir à me calmer et de retrouver une respiration régulière.

* toc toc *

Je m'essuis les yeux et me redresse.

Nat: Oui ?

* Clint entre *

Clint: On y va

* je hoche la tête *

Il s'arrête quelques secondes sur mon visage, mais ne fait aucunes remarques et repart.

En deux minutes nous sommes tous rassemblé dans le Quinjet, prêt à en finir.