C'est toi que j'aime | Tome 2

Chapitre 138

PDV de Tp

Tp: Coucou

Nat: Hey, comment ça se passe ?

Tp: Très bien, on est en train de manger

Nat: Bon appétit alors

Tp: La mission se passe bien ?

Nat: Pas trop mal, mais justement je voulais te prévenir qu'elle allait durer plus longtemps que prévu, ne m'attends pas pour dormir

Tp: Oh ok

Nat: Faites de beaux rêves

Tp: Et toi fais attention hein

Nat: Oui. Je t'aime

Tp: Je t'aime aussi

* elle raccroche *

Quelques jours étaient passés depuis la soirée. Nat reprenait lentement les missions et la vie au complexe se stabilisait. Emy avait toujours du mal, elle restait distante et prudente. La grande nouvelle était que la commission d'enquête qui avait été ouverte pour l'attaque à la Maison Blanche avait rendu sont rapport, et que l'on m'avait démis de toute charge. Toutes les restrictions avaient été immédiatement supprimées et j'avais dis au revoir à mon bijoux i-tech. Ils avaient tout de même essayer de nous reprendre Emy, argumentant qu'elle devait être confiée aux autorités compétentes, mais nous avions tenu tête. Il était maintenant de notre ressort de lui trouver une famille, mais au moins elle était en sécurité.

Tp: Je vois que tu aimes les crèmes au chocolat...tu t'en es mis vraiment partout

Après avoir rangé notre vaisselle, nous avons salué tout le monde et je suis partis coucher Emy.

Tp: Dors bien

Je retardais depuis plusieurs heures le moment d'aller me coucher, mais mes yeux me montraient clairement qu'ils voulaient se fermer. Les plus résistants m'avaient abandonnée il y a une bonne heure déjà, mais je redoutais la nuit qui s'annonçait. En effet, depuis mon retour, je n'avais encore jamais dormis sans Nat et mon don pour attirer les cauchemars risquait de me jouer des tours.

Bien que j'espérais voir apparaître mon espionne, je ne pouvais pas repousser le moment éternellement. Je soupira de résignation et éteignis la télé.

Je monta dans la chambre, et après une toilette rapide, me coucha sous la couette en faisant attention à ne pas réveiller Emy.

Pleine d'espoir, je ferma les yeux.

Mais le sommeil ne vint pas.

Je finis par les rouvrir et fixa le plafond.

Toutes sortes de voix et de bruits résonnaient dans ma tête, provenant probablement de souvenirs.

Un sentiment d'insécurité m'envahit.

Je crois que je parvins tout de même à m'endormir sans m'en rendre compte.

??: Encore... Encore ... Encore

Les coups s'enchaînaient, la douleur augmentait, la fatigue progressait.

??: Recommence ! Ma grand-mère se battrait mieux !

Les chocs, les claquements de porte, les pas, les voix stridentes, les rires moqueurs, chaque bruits défilaient en boucle.

Les images qui les accompagnaient n'étaient plus que de simples flashs. La vitesse augmentait à chaque fois. Je perdais la tête, tout ce bruit et tous ces flashs rebondissaient contre mon crâne.

Dans un suffoquement j'ouvris grand les yeux. Je haletais, transpirante et désorientée.

Avec le peu de force et d'énergie que je trouva, je parvins à quitter le lit, tâtonnant dans le noir pour trouver de quoi me tenir pour éviter que je ne chute. Sans savoir où j'allais, la vision trouble et les jambes flageolantes, je finis par tomber sur une poignet. Sans attendre, j'appuya et m'engouffra dans la pièce. Je reconnue la salle de bain, mais à bout de force, je me laissa tomber sur le carrelage.