Cela faisait plus de deux semaines depuis que Bruno avait proposé la solution des alèses. Mais, Marc refusait catégoriquement de les utiliser. Elles étaient restée sous son lit, alors que presque toutes les nuits ont été interrompue à cause de fuite.
Pire encore, les fuites devenaient de plus en plus importantes. Marc avait essayé de réduire sa consommation de liquide le soir. Il avait vu ça sur Internet et croyait pouvoir résoudre le problème. Mais, il n'y avait aucun changement.
L'ambiance des dîners et des petit-déjeuner devenaient de plus en plus tendue au fil des jours. Le point culminant fut ce vendredi soir où Katherine avait préparé une délicieuse soupe aux courges et patates douces.
"J'ai pas faim !" Dit avec défi Marc en poussant son assiette creuse. Il aimait la soupe de sa mère, dont il disait souvent que c'était la meilleure du monde. Mais, à ce moment-là, il ne voyait que la conséquence d'ingestion d'autant de liquide sur ses accidents.
"Marc, c'est la soupe de ta mère. Tu l'adore !" Répondit son père qui détestait que son fils refuse de manger. Il avait été strict sur l'éducation de Marc sur ce point.
"Oui, je l'ai fait exprès pour toi, mon cœur." Tenta Katherine pour apaiser la situation. Cependant, pour l'adolescent, le mot exprès eut une autre signification. Il pensait que sa mère avait fait exprès de faire un repas liquide pour éviter qu'il passe une nuit au sec.
"Ouai et bien, tu n'es pas obligé ! Je ne suis pas un bébé qu'on nourrit avec des bouillis et des soupes."
"Marc, tu manges ta soupe ! Il n'y a pas à discuter." Ordonna son père.
"Sinon quoi papa ? Tu vas faire l'avion pour que je mange." répondit avec arrogance l'adolescent.
"Marc ça suffit ! Personne ne va te nourrir. Par contre, je peux te garantir que si tu ne manges pas de la soupe, tu peux dire adieu à ta Switch et à ton téléphone pour le week-end !"
Comprenant qu'il se trouvait dans une impasse et que son ventre réclamait de manger, Marc se résolut à manger la moitié de son assiette avant de demander à quitter la table pour se coucher. Bruno et Katherine se retrouvèrent tous seuls à table en proie à un nouvel échec de communication avec leur fils.
Comme leur fils, ils décidèrent de se coucher après avoir ranger la cuisine et espérant que la nuit calmerai les tentions accumulé de la journée.
Le soleil d'hivers du lendemain matin avait permis aux parents de se remettre de la soirée mouvementée. Bruno et Katherine étaient assez confiants, car ils n'avaient pas entendu leur fils se lever dans la nuit. Ils avaient donc décidé de laisser leur fils se reposer, mais voyant que la petite aiguille de sa montre se situer à mi chemin entre le nombre 10 et 11. Katherine décida d'aller réveiller son fils remplie d'entrain.
Elle toqua à la porte, mais n'entendant aucune réponse, elle entra dans la chambre plongée dans le noir. La lumière du couloir entra par la porte, éclairant le lit dans lequel dormait profondément Marc.
"Bonjour Marc, il est tard, il faut te..." Une odeur âcre et prégnante vient percuter les narines de Katherine, lui faisant présager le pire.
Marc se réveilla en sursaut et constata immédiatement son échec nocturne. Il vit derrière sa mère la lumière naturelle, un rapide coup d'œil sur son radio réveil lui indiqua que le jours s'était lever depuis longtemps.
Il croisa le regard inquiet de sa mère, mais au lieu de la rassurer, Marc laissa éclater sa colère : "Qu'est-ce que tu fous là ? Tu viens tu viens vérifier que je sois bien un gros bébé ?"
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Pas facile la vie de famille
No FicciónToutes les familles traversent des crises. Bruno et Katherine ne font pas exception. Alors que leur fils Marc développe une énurésie, l'équilibre de la famille est perturbé avec l'adolescence. Arriveront ils à surmonter cette épreuve seuls, ou une a...