Chapitre 5

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Avant d'aller me coucher je dit bonne nuit à ma mère, puis je vais me coucher. Au cas où Amed arrive j'ai enlevée les clés de la serrure, il a les doubles comme pour chaque personne dans cette maison (à part Amal).

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Le lendemain, je me lève vers 8h30 pour me laver les dents et le visage, me préparer, mettre du mascara et du gloss puis sortir pour aller vers l'arrêt de bus. Le bus arrive et je rentre en croisant Isleme.

Isleme : salut ça va ?

Moi : salut, Al HamduLilah et toi ?

Isleme : Al HamduLilah, me ment pas je vois sur ton visage qu'il y a eu quelque chose, raconte moi.

Moi : y'a rien à raconter.

Isleme : tu me le fait pas à moi ma belle, aller viens t'asseoir à côté de moi et explique moi maintenant ce qu'il y a.

Moi : Isleme y'a rien wsh.

Isleme : bon tu parles oui ?

Elle a continué à me forcer à dire ce qu'il
y a eu mdrr du coup j'ai fini par céder et de tout lui expliquer sur ma situation. Elle même reste bouche bée.

Isleme : mais khalti c'est une folle a prendre le couteau.

Moi : ouais, beaucoup trop même.

Isleme : In Shaa Allah ton père s'installe à côté de chez moi comme ça si tu part vivre chez ton père quelque temps, tu viendras tout les jours chez moi.

Mdrr à la place d'essayer de me changer les idées elle pense qu'à ça, mais sérieusement c'est étonnant de la part de Isleme ? je ne crois pas.

Moi : eh vas-y toi mdrrr tu penses qu'à espérer que mon père s'installe dans ta cité tout nulle la.

Isleme : déjà ma cité elle est incroyable, et ensuite ça serai trop hella wsh imagine, on pourrais se faire des sorties plus souvent et tout.

Moi :  ouais si tu veux penser à ça libre à toi.

Isleme : heureusement que c'est libre de penser à ce qu'on veut tchip.

Moi : ta gueule.

Isleme : toi mê-

Elle a même pas eu le temps de terminer sa phrase qu'elle s'est faite propulser sur le dos du siège devant elle vu que le bus a freiné, elle était pas attachée. Je suis partie en fou rire mdrr sa tête était trop drôle a voir.

Ça signifiait qu'on était arrivé devant l'arrêt, donc Isleme reprend ses esprits, on prend nos sacs et on descend pour aller vers le lycée, il était 9h30 donc on pouvais attendre encore 30 minutes.

Isleme : je me suis défoncée sa race putain, ma joue on dirait elle s'est pris une gifle frérot.

Moi : *repart en fou rire en repensant à la scène*

Isleme : arrête de rigoler sale kelba.

Moi : *me calmant* désolé mais c'est plus fort que moi ! tema ta gueule wsh.

Chronique d'Ayline : « Mieux vaut oublier »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant