Chronique d'Ayline : « Mieux vaut oublier »

Chapitre 16

Précédemment :

Vers l'entrée, je vois une silhouette que j'ai déjà vu auparavant mais je n'arrive pas à m'en souvenir.

C'est au moment où elle s'approche de la piste de danse, que je me fige, le cœur qui bat anormalement fort.

C'est une blague j'espère ?

Non... s'il vous plaît, dites moi que je suis en train de rêver... que je me réveille immédiatement de ce cauchemar.

[...]

C'est Selin, une ancienne « amie ».

Flashback

4 ans plus tôt...

(À cette période je n'étais pas très proche d'Isleme)

Je me retrouve dans les toilettes du collège, pendant la récréation de l'après midi, en pleure, comme d'habitude.

Je tremble de peur, mon coeur se serre. Après ce qu'il s'est passé hier, j'ose pas sortir des toilettes chaque récré depuis hier, par peur de me faire frapper par Selin.

Elle m'avait demandé de la rembourser, mais je ne l'ai pas fait car j'ai tout simplement pas les moyens.

Je la connais depuis la primaire, c'est ma copine certes, mais elle me fait peur.

Je n'arrive pas à calmer les pulsations de mon coeur, mes larmes ne s'arrêtent pas, mes tremblements non plus.

J'espérais de tout mon être que Selin et ses copines partent en classe pour que je puisse retourner en cours tranquillement.

Quand je me suis calmé, j'essuie les larmes coulés sur mes joues avec du papier, et je sors.

Par malchance, Selin et ses copines étaient en train de m'attendre à côté du l'évier. Selin s'appuie sur le mur des toilettes, elles me fixaient tous avec un sourire sadique, les bras croisés.

Selin : tu croyais vraiment t'en sortir, Ayline ?

Automatiquement, je commence à trembler et des frissons parcourent ma peau, la peur me submergea.

Selin : tu comptes me rembourser quand le rouge à lèvres que t'as cassé ?

Je ne répond pas, et ça suffit à augmenter sa colère.

Mais, au lieu de me crier dessus, elle garde son calme, ce qui me fait encore plus flipper. Elle dit avec un ton calme mais hautaine :

Selin : On est copines non, Ayline ? Tu devais directement aller chercher un nouveau !

Elle fit un sourire forcé et sadique, et j'ai le cœur qui bat vite contre ma cage thoracique. Une goutte de sueur s'enfuit, coulant sur mon front.

Moi : je... j'ai pas fait exprès, j-je te le promets !

Oui, j'ai peur, je suis une peureuse.

Elle commença à hausser le ton.

Selin : pourtant tu l'as fait, je t'ai dit de me rembourser aujourd'hui et tu m'as encore rien donné !