Chapitre 2

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Pov Ashley

La visite de mon stupide frère m'a d'avantage mise de mauvais humeur. Je suis bien contente d'avoir fini la journée, j'ai qu'une envie c'est de manger et d'aller dormir.

Je me dirige en direction du parking, là où je gare habituellement ma voiture jusqu'à ce que je me rapelle qu'elle n'est pas garée ici.

Je soupire, me souvenant que je l'ai garé à l'extérieur parce que j'avais oublié mon badge chez moi.

Pour avoir accès au grand parking de l'entreprise, il faut obligatoirement un badge. Ayant oublié le mien, je n'ai pas pu la garer là bas.

Je fais demi tour, marchant un peu plus vite à l'extérieur du parking. Il fait déjà nuit, après tout, il est presque 20 heures.

La fraîcheur se fait ressentir, peut être aurai-je dû prendre une veste. Heureusement que je ne suis pas frileuse.

Je salus mes collègues d'un signe de tête en les voyant traverser le parking.

Dire que je vais devoir préparer à manger, je n'en ai vraiment pas envie. Peut être que je devrais commander mais le temps que ça arrive autant faire les choses moi même.

Des fois je me dis qu'il me faut un homme dans ma vie pour ce genre de choses.

Un homme... j'ai presque envie de rire. Je préfère encore rester seule plutôt qu'avoir un homme dans ma vie. Je n'en ai pas besoin à part pour me faire à manger le soir.

Je me débrouille très bien toute seule.

J'arrive enfin à la rue où ma voiture est garée. Elle est plutot déserte mais c'est toujours comme ça ici.

Bon après c'est plutôt une ruelle qu'une rue, mais ma voiture est au bout alors je dois la traverser.

Le manque de lumière me gêne, je vois mais ça reste très sombre. Les bruits que j'entends doivent sûrement être provoqués par des chats qui traînent ici.

Peut être devrai-je en adopter un, pour me tenir compagnie.

Ou plutôt un chien, c'est mieux.

Je pousse un cri de surprise lorsque mon corps se retrouve plaqué contre le mur d'un bâtiment. J'écarquille les yeux, voyant trois ou quatre hommes s'approcher de moi, avec un sourire mauvais collé aux lèvres comme si j'étais une proie pour ces chasseurs.

Je n'arrive pas à réfléchir, je suis complètement déstabilisé. L'un d'eux me saisis le poignet, essayant de me retirer le bracelet de ma marque.

Un autre se précipite sur mes boucles d'oreilles mais je décale ma tête rapidement.

– Laisse toi faire !

– Foutez moi la paix !...

Je continue de me débattre, j'agite mes bras, mes jambes, tout mon corps en fait pour qu'ils ne me prennent rien.

Tous ces bijoux coûtent une fortune et mon bracelet à une valeur sentimentale pour moi, ils ne doivent pas réussir à me les voler.

Et si je cris ? Si je cris quelqu'un viendra peut être m'aider.

J'ouvre ma bouche m'apprêtant à crier mais l'un d'eux me la couvre avec sa main. Ma respiration se coupe, sentant celui ci se glisser derrière moi pour me bloquer le corps avec son bras autour de ma taille.

PERJURYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant