PERJURY

Chapitre 39

Tw : torture

Pov Chase

J'entre à l'intérieur de la maison que j'aurai préféré ne jamais revoir.

Mais je n'ai pas le choix.

Jake est devant moi, appuyé contre le bar de sa cuisine. Son foutu sourire toujours collés aux lèvres.

Il me met encore plus sur les nerfs.

– Tu reviens bien rapidement Chase, je t'ai manqué ? me provoque t-il.

– Non mais si seulement tu pouvais te suicider ça me rendrait la vie plus facile.

Il pouffe puis s'avance dans ma direction.

– Je crois savoir pourquoi tu es là, tu veux les voir n'est-ce pas ?

– À ton avis ? J'ai cru comprendre que tu les avais capturés.

Il hoche la tête. Il a eu une longueur d'avance sur moi mais ça sera bien la dernière.

– Viens.

Il plonge ses mains dans les poches de son pantalon puis me guide jusqu'à une porte que je connais bien. Cette maison j'y ai tellement été que je la connais tout entière.

Il ouvre la porte qui mène au sous sol, les cris que j'entends me percent déjà les oreilles.

Ses salles à lui ne sont pas insonorisées.

Nous descendons les escaliers, seuls les faibles lumières aux murs nous éclairent.

Nous passons devant les différente salles, les cris sont tous très différents. Il y en a qui semblent agoniser, d'autres au summum de la souffrance.

Les autres ce sont des cris de femmes.

– Rapelle moi pourquoi tu n'insonores pas tes salles ?

– C'est mieux d'entendre leurs cris, ça me fait me sentir puissant. rétorque t-il avec un sourire qui indique son peu d'humanité.

Il n'en a pas en fait.

Ce mec est un taré et il a bien changé depuis qu'il a définitivement changé de camp. Avant il n'était pas aussi fou.

Dire que ce connard à autre fois été mon meilleur pote.

Tu parles, il m'a bien baisé.

Il s'arrête devant une porte, je fais de même. Il l'ouvre grâce à un code qu'il ne prend pas la peine de cacher.

Il est beaucoup trop sur de lui à mon goût. Mais il me semble que chaque salle à son code.

J'entre en premier ne pouvant pas attendre et découvre deux hommes, le visage couvert de sang.

Il a déjà fait une partie du boulot.

Merde, je ne sais pas lequel a violé ma sœur.

Peu importe, de toute façon je les tuerai tous les deux.