Avril

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Quand tu es parti, je pleurais, énormément, seule. Je me noyais dans mes propres larmes sans réussir à respirer. Johnny a souvent tenté de m'aider, me sauver.
Toutefois, sans toi, ma vie était juste devenue fade et le seul goût que je percevais était celui de mes larmes s'engouffrant dans ma bouche, sur ma langue, jusqu'à mon coeur. Puis, peu à peu, le tsunami est passé, se faisant remplacé par des vagues. Vagues à l'âme.
Johnny m'a alors fait du bouche à bouche, le temps que mes poumons régurgitent enfin toute cette eau amère que ta disparition dépourvue d'explications avait apporté en moi. Alors non. Non, je ne veux plus jamais de ton poisson d'Avril.

Mes débris d'écritsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant