Elle a fuit. Elle a empaqueté nos souvenirs, nos sourires, nos fous rires et notre plaisir dans ses poches. Puis elle a fuit.
Elle ne m'a laissé ni lettres, ni caresses. Il me reste uniquement la rouille sur mes bas et les flocons sous ses pas. Elle est peut-être partie par culpabilité.
Ou probablement trop effrayée face à la vérité. J'aurais aimé la rassurer, lui expliquer que je l'avais pardonnée, lui promettre que l'Automne était définitivement terminé. Toutefois ce serait mentir.
Car la réalité est telle que je suis soulagée, un peu plus libérée. Mes plaies sont cicatrisées.
Les cauchemars (n') ont (pas) cessé (malgré tout).
VOUS LISEZ
Mes débris d'écrits
PoetryJe vous présente mes textes. Ceux qui ont souvent été rédigés en cours ou devant mon lycée. Dans mon bus, aussi parfois. Je vous présente mon autobiographie mais également la vôtre si vous parvenez à lire entre les lignes.