Peu à peu, elles s'éloignent. Mais tes paupières recouvrent tes yeux. Tu préfères croire qu'elles ont juste été emportées par l'averse.
Tu préfères croire qu'elles ne connaissent pas, qu'elles ne pensent pas, qu'elles ont tout oublié dans la tempête. Puis tes yeux s'ouvrent face à toi-même et la réalité te frappe. Elle te claque.
Elle te réveille. Évidemment elles ne connaissent pas mais elles savent très bien. Elles n'y accordent simplement pas autant d'importance que toi.
Tu manges sans elles, pleures sans elles, sèches les cours sans elles, te rends à l'infirmerie sans elles, t'enfermes dans les toilettes sans elles, passes tes heures d'étude sans elles, allumes ton téléphone sans leurs messages, leurs appels. Tu continues sans elles. Ta vie se résume désormais à être en face d'un miroir, en face de toi-même, de façon perpétuelle.
Et ce depuis que tu as osé avoir recours à un porte voix pour te faire entendre.
Elles ont remarqué, tu crois ?
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Mes débris d'écrits
PoetryJe vous présente mes textes. Ceux qui ont souvent été rédigés en cours ou devant mon lycée. Dans mon bus, aussi parfois. Je vous présente mon autobiographie mais également la vôtre si vous parvenez à lire entre les lignes.