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Les jours passent... Amal a quittée le paysage, pourtant les dégâts qu'elle y a causé subsistent.

On aurait pu croire que non vu la manière dont ça s'est terminé... mais en réalité ça n'a rien changé. Ça a même peut-être aggravé les choses de mon côté.

Je n'y arrive plus. Je ne vois plus mon mari comme je le voyais auparavant et j'ai encore plus de mal à placer ma confiance en lui. Je ne sais pas... C'était l'histoire de trop.

Je n'oublie pas son passif de polygame. J'y arrive pas... et je me dis que d'un moment à l'autre, tout peut basculer dont ses choix et qu'il  peut décider d'en épousé une autre.

Et surtout que je me retrouverais à la place de Sheyn.

Et ça c'est hors de question. Je ne peux pas, je ne l'accepterai pour rien au monde. Ah ça. Non.

Jamais au grand jamais je ne m'abaisserai à ce rôle là. C'est contre nature pour moi. Ça serait une telle gifle à mon honneur et à mon estime. Un tel manque de respect à mon dévouement et a ce que j'ai pu lui donner jusqu'ici...

Je préférais élevé mon enfant seule et être livrée à moi même que d'avoir des coépouse de nouveau.

Il devra me faire une lobotomie avant que j'accepte cela.

Donc on en est là. Je n'y arrive pas. Je n'arrive plus à faire des efforts pour sauver notre relation, je n'arrive pas à lui faire totalement confiance et je n'arrive pas à passer au dessus de cet épisode.

Et ça malgré tout ces efforts à lui pour arranger la situation.

Il essaie. Je ne peux pas le nier... mais c'est vain. Et ça ne change presque rien même si parfois en réfléchissant, j'ai un peu de peine à son égard.

Je me trouve dure... mais ensuite je pense à la manière dont il a ignoré mon mal être alors que je le lui criais. Je pense à la manière dont il a decridibiliser ma peine et mes émotions pour elle.

À quel point je me suis sentie délaissée et mise sur le second plan après lui avoir donner corps, âme et amour inconditionnellement.

Ça me fait trop mal. Mon ego ne pardonne pas... il n'oublie pas.

Ce matin là je me suis réveillée un peu plus tard que d'habitude. Je travaille à partir de 10h et Isaiah lui est à la maison depuis hier.

Il a prit des vacances de ce que j'ai compris et s'occupe d'Isahy donc je n'ai pas à le déposer à la crèche. Je gagne une bonne heure de sommeil et ce n'est pas négligeable.

J'ai pris une douche plus longue car j'avais le temps et je me suis habillée d'une chemise à moitié braillée dans mon jean noir flare que j'ai accompagné d'une paire de bottine à talons haut. Le pantalon tombait parfaitement dessus et me faisait des jambes plus élancées qu'elles ne l'étaient déjà.

J'ai laissé mes cheveux en afro puis je me suis un peu maquillée. J'ai terminé avec un rouge à lèvres Yves saint Laurent que je n'avais pas encore eu l'occasion de porter d'ailleurs.

J'ai mis un trench vert foncé pour casser le tout et un sac noir où j'ai mis mes affaires nécessaire à ma journée.

Je suis descendue ensuite. Isaiah était debout. Il donnait le biberon à Isahy qui a tourné la tête dans ma direction à l'entente de mes talons claquer dans les escaliers puis sur le sol du rée de chaussée.

Son père fit de même et quitta la télé du regard pendant que je posais mon sac sur le meuble de l'entrée et que j'ajustais mon trench. Je me suis dirigée vers eux pendant qu'il fronçait les sourcils à mon entière vue.

HAREM Où les histoires vivent. Découvrez maintenant