Golden Corp (JIKOOK)

Three

Mon téléphone se remet à vibré, c'est Jin et on dirait bien qu'il essaye de me contacter depuis un moment mais l'idiot que je suis l'avait oublié sue la table du salon.

-Jin ? Qu’est ce qui ce passe ? Le PDG t'a parlé de nous ?

-Oui. Il a parlé à Arabic pendant la soirée d’inauguration. Apparemment, Arabic lui a vanté lui mérites de votre équipe avec Tae et lui a assuré qu'il n'accepterait de travailler avec aucune autre.

-T'es sérieux ?

Mon cœur, qui s’était emballé à ma lecture du message de Jin, commence à se calmer. Lui et ses tournures de phrases ambiguë… Je le retiens.

-Très sérieux. Je vous attends demain dans mon bureau dès votre arrivée. J’aidera prévenu Taehyung. J’ai comme l’impression que cet fous il arrivera à l’heure.

-Ce sera une première. OK, alors on se voit demain. Mais, heu.. ça annonce quoi en sommes ? Plus de travail je suppose ?

-Ne t’inquiète pas. Je vous explique tout ça demain. En attendant, ne te prend pas la tête, soit en forme demain matin à neuf heures tapante.

-OK. Ça marche. Bonne nuit et à demain. Merci.

-Pas de quoi, bonne nuit.

Je l’entend raccrocher et je reste un moment sans bouger à regarder mon téléphone. Monsieur Jeon lui a parlé de nous. Il a apprécié l’enthousiasme du client. Mais qu’est-ce que cela signifie pour nous  au juste? Est-ce qu’on va le revoir ? Je ne suis pas sûr que mon petit cerveau polisson survive à une autre entrevue avec cet homme même si je ne suis pas seul avec lui à ce moment là. Je secoue vivement la tête.

«  NON NON NON NON JIMIN REPRENDS-TOI BON SANG ! Premièrement  c’est le big boss de la boite et il a sans doute autre chose à faire que de trainer avec des employés lambda. Deuxièmement, c’es Jin que tu vas voir demain pas lui. Et pour finir, même si tu le vois, il ne se passera jamais rien entre vous. Graves-toi ça dans la tête une bonne fois pour toutes ! »

J’essais, tant bien que mal, de me sortir notre PDG de la tête et me dirige vers la cuisine pour me préparé ce fameux plateau repas. Je me cale entre les coussins, bien emmitouflé dans mon plaid jaune poussin, et grignote devant mon film. Rien à faire. Impossible de me concentré. Jinka, sentant mon agitation, vient se lover contre moi.

-Toi aussi tu es nerveuse ? Pourtant tu as la belle vie. Un grand appartement, des jouets en veux-tu en voilà, tes repas te sont servi tout prêt et tu sors t’amuser régulièrement. Rien à dire !

Elle dresse ses oreilles et penche la tête comme elle le fait souvent quand je lui parle. J’ai toujours l’impression qu’elle me comprend. Mais ça ne dure jamais longtemps, elle fini toujours par faire quelque chose qui n’à absolument rien avoir avec ce que je viens de lui dire. Elle me grimpe, soudain, dessus n’oubliant pas de me lécher le visage et, je crois, une partie de mes cheveux. Elle se roule sur le dos alors qu’elle est sur mon ventre et attend que je lui grattouille le ventre.

-Voilà, voilà ma belle. Tu as ce que tu voulais pas vrai ? Décidément je ne peux rien te refuser à toi, hein. Mais là, je suis tartiné de bave donc tu m’excuse mais j’ai grand besoin d’une douche.