Golden Corp (JIKOOK)

SEVENTEEN

Mon père, le général  Ji-Ho Park se tient devant moi. Ce n’est pas à proprement parler mon Père. Il m’a recueilli alors que ma mère, qui était sa sœur, est décédée. Depuis il se montre surprotecteur envers moi, en particulier en ce qui concerne les hommes. Qu’est-ce que qu'il fait ci ?

-Papa ? Je ne t’attendais pas… Que fais-tu ici ?

-Je venais prendre de tes nouvelles, je n’en ai pas depuis un moment. Et je crois comprendre pourquoi. C’est qui ce type ?

Je m’y attendais, mon père et son éternelle haine des hommes qui ont l’affront de m’approcher. Il toise Jungkook d’un œil mauvais. Le pauvre ne sait pas trop comment réagir et reste planté sur son fauteuil.

-C’est Jungkook, mon copain. On est ensemble depuis un petit moment déjà et…

-Jungkook comment ?

-Jeon.

-Jeon comme ton PDG ?

-Heu, oui, en fait…

-Non mais t’es pas bien ! tu as complètement perdu la tête !

-Papa …

Il ne m’écoute déjà plus, il s’avance d’un pas décidé vers Jungkook. Il est assez impressionnant quand il est énervé, et il l’est souvent. Il se poste devant lui et le fixe.

-Que voulez-vous au juste de mon fils ?

-Pardon ?

-Papa! Commence par dire bonjour, comme toute personne civilisée, et ne t'en prends pas à lui s'il te plaît.

-Reste en dehors de ça. Tu n’as jamais su choisir tes hommes, le dernier en date en est la preuve. Vous n’êtes pas différent des autres, un PDG en couche culotte qui se prend pour un séducteur et qui fait tourner la tête des hommes, incapable de leur donner la moindre chance de bonheur.

-PAPA !

-Jimin, laisse, je vais y aller.

-Non, Kook, c'est bon...

-Ne t’en fais pas, on se voit plus tard.

Il se lève, salue mon père d’un signe de tête et s’approche de moi. Lui a eu la décence de le saluer. Il dépose un petit bisou sur mes lèvres et s’éloigne.

-Je t’écris tout à l’heure.

-Ça marche, enfin si tu peux, Bon courage.

-Merci.

Quand la porte de l’ascenseur se referme sur lui, je laisse éclater ma colère.

-Non mais tu te fous de ma gueule ! Tu débarques chez moi après des mois de silence radio et tu crois faire ta loi ? On est chez moi ici, pas dans ta caserne, c’est ma maison et c’est mon mec, que ça te plaise ou non.

-Ce type ne t'attirera que des ennuis. Merde Jimin, regarde-le ! Il pue le fric à plein nez, on sent à cent mètres qu’il aime tout diriger ! Putain mais tu ne retiendras jamais la leçon ? À croire que tu le fais exprès !